Une grosse tempête pour un février doux
La région du Saguenay—Lac-Saint-Jean est restée en suspens hier alors qu’une tempête a pris d’assaut le territoire qui venait de vivre un février plus doux qu’à l’habitude. Les routes, les écoles, les vols d’avion ont attendu qu’une météo plus clémente se pointe le bout du nez avant de reprendre le cours de leurs activités.
Ophélie Babin
Les plus retardataires ont fermé leurs portes à 16h, alors que la tempête battait déjà son plein. «Plusieurs écoles ont fermé par prévention. C’est le retour à la maison qui serait devenu compliqué. Il est tombé entre 10 et 15 cm de neige mais les rafales de vent ont atteint les 65 km/h dans le secteur de Jonquière», explique le météorologue de sensibilisation aux alertes pour Environnement Canada, Alexandre Parent. Selon lui, cette décision anticipée était celle à prendre.
«Il n’existe pas de critères universels afin de décider si une école doit fermer ou non lors d’une tempête. Il y a des connaissances à l’échelle locale qui influencent les décisions pour chaque territoire», souligne le météorologue alors que des internautes ont critiqué la décision de couper les services scolaires pour une «petite tempête».
Aujourd’hui, les routes et écoles sont à nouveau ouvertes à l’exception des écoles primaires et secondaires du Bas-Saguenay. La tempête fait actuellement rage dans l’Est-du-Québec, ce qui a causé la fermeture de tronçons des 138, 132, 298, 232, 389 ainsi que les écoles de plusieurs écoles des commissions de la région.
Hier en fin d’après-midi, tout était fermé entre Dolbeau-Mistassini et La Baie : le Centre de ski Mont-Fortin, le Mont-Bélu, les anneaux de glace, les routes 169 et 175, une quinzaine de rangs, de chemins et de rue, les deux villages de pêche blanche à La Baie, les écoles primaires, secondaire ainsi que les Cégeps.