Trouver des solutions pour la sécurité des piétons
Les conseillers municipaux ont rappelé l’importance de la sécurité des piétons par la réduction de la vitesse et le déneigement des trottoirs lors du conseil d’arrondissement de Chicoutimi, du 22 novembre, à l’hôtel de ville de Saguenay.
« Il est important que l’on soit aussi à l’aise dans nos rues que le sont les automobilistes », a souligné la conseillère Mireille Jean en abordant « le fléau de vitesse dans les quartiers résidentiels de Saguenay ».
Des citoyens ont fait une demande d’analyse pour réduire la limitation de vitesse à 40 km/h dans les quartiers de Murdock et Notre-Dame de la rue Chabanel à la rue Beauregard. Une demande a été adressée aux travaux publics pour voir ce qu’il est possible de faire.
« Il y a une école secondaire et trois écoles primaires. II y a beaucoup de jeunes qui circulent à pied, a expliqué le conseiller Marc Bouchard. On l’avait déjà demandé mais ça n’avait pas été recommandé, donc on le redemande à nouveau pour faire un projet pilote pour réduire la vitesse dans ces quartiers », a-t-il ajouté.
Cette problématique n’est pas nouvelle. Elle a déjà été discutée à la commission des travaux publics, selon le président de l’arrondissement de Chicoutimi, Jacques Cleary. « Le grand conseil décidera comment résoudre ce problème de vitesse lors d’une prochaine réunion », a-t-il annoncé.
Déneiger les trottoirs
Une demande de déneigement d’une partie de trottoir à la rue Brassard et Vilmond ainsi que rue Saint-Léon a été appuyée par le conseiller Michel Tremblay. Une réunion a lieu jeudi pour en discuter, a mentionné Jacques Cleary.
Mireille Jean aimerait aller plus loin. « On a fait une demande pour qu’on puisse évaluer ou réaliser le déblaiement de tous les trottoirs, tout l’hiver. On met beaucoup d’argent pour déblayer nos rues, il faudrait aussi en mettre pour déblayer nos trottoirs ».
Selon Michel Potvin, la moitié des trottoirs de la Ville de Saguenay est déblayée. Le généraliser coûterait deux millions de dollars en plus, selon une évaluation déjà réalisée. « Pour cette année, c’est mis de côté », reconnaît Jacques Cleary.