Analyse du sol de Saint-Jean-Vianney : les études arrivent à leur fin

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Nouvelle charte, informations actualisées et site de recherche renouvelé. L’étude menée par l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) sur l’ancien territoire de Saint-Jean-Vianney a permis à l’équipe du professeur Ali Saeidi de faire dedécouvertes, tout en explorant la possibilité d’un géosite. 

Cette étude de l’UQAC a été commandée par la Ville de Saguenay avec la mission d’expliquer le territoire et ses phénomènes aux éventuels touristes. L’analyse d’une accréditation de géosite ou géoparc UNESCO était alors un objectif du projet. D’après le professeur Saeidi, il est impossible de confirmer si Saint-Jean-Vianney pourra obtenir ce titre, puisque même s’il y a des éléments de risque, il manque peut-être un aspect de nature géologique spéciale. « Il s’agirait quand même d’un site éducationnel vraiment intéressant », mentionne-t-il. L’UQAC utilise d’ailleurs le lieu pour effectuer de nouvelles études sur les séismes. 

L’une des plus grandes réalisations du projet est la modification d’une charte américaine utilisée mondialement pour évaluer la profondeur des types de sols, intitulée la charte Palacky. Blanche Richer, étudiante à la maitrise qui s’est concentrée sur l’analyse du sol et des risques de glissements de terrain, a pris conscience du fait que ce document ne fonctionnait pas avec les matières québécoises. Les caractéristiques étant trop différentes, l’équipe a créé une nouvelle référence. 

L’examen des sols a aussi révélé que la profondeur de roc du territoire était plus épaisse que prévu. 


Les travaux sur le terrain sur le site de l’ancien village de Saint-Jean-Vianney. Photo : Blanche Richer

«On conclut des résultats vraiment intéressants», exprime le professeur en géotechnique et génie civil, Ali Saeidi, fier du travail effectué par son équipe. Celle-ci est majoritairement formée d’universitaires. Le projet a permis à deux étudiantes d’en faire leur mémoire de maitrise qui devraient être déposées d’ici la fin janvier. 

Le projet du Laboratoire dexpertise et de recherche en géographie appliquée (LERGA) de l’UQAC a reçu 30000$ de trois partenaires différents : Promotion Saguenay, la fondation de l’UQAC et MITACS. Ce dernier est un organisme national à but lucratif qui offre des programmes de recherches et de formations en lien avec l’innovation industrielle et sociale. Il s’associe avec les universités, le secteur privé et le gouvernement canadien. 

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