Motoneige: les relais nécessaires pour la sécurité
Malgré le passage de la région en zone rouge, les relais de motoneige seront accessibles aux amateurs durant la saison 2020-2021. Les motoneigistes pourront avoir accès aux différents édifices, mais aucune nourriture et alcool ne seront vendus. Une nouvelle très rassurante pour les adeptes mais inquiétante pour les propriétaires.
Pour la propriétaire de la Chapelle située sur les Monts-Valin, Mylène Aubry, l’ouverture des relais cet hiver était essentielle. « Ça arrive souvent qu’on vienne en aide à des motoneigistes. Parfois, les gens sont perdus, certaines personnes arrivent à deux sur la motoneige parce que l’autre véhicule est enseveli sous la neige et ils viennent chercher du secours au relais. On vit beaucoup de situations comme celle-ci ».
Le relais a toujours un employé qui peut intervenir lors de situations problématiques. Cette personne ira directement sur les lieux de l’incident et contactera les autorités. De plus, les services d’urgence appellent parfois le relais pour signaler des motoneigistes perdus pour qu’ils puissent débuter les recherches avant les secouristes arrivent sur le terrain.
Une saison différente des autres
Au relais de motoneige le Ski-Bee-Doo à Saint-Gédéon, on se prépare pour la saison 2020-2021 en fonction des recommandations de la santé publique. « On va suivre les règles. Par exemple, les gens vont devoir garder leurs casques de motoneige près d’eux, il n’y aura plus de rangements et les amateurs devront garder la distance recommandée, porter le masque lorsqu’ils vont se déplacer », confirme la propriétaire du relais, Majorlaine Harvey. Les changements ont aussi des répercussions sur de la main-d’œuvre. Habituellement, le relais fonctionne avec dix à douze employés sur le plancher. Cette année ils seront trois ou quatre. « C’est dommage, mais à 50% de capacité de clients, nous n’avons pas le choix de faire travailler moins de personnes. », affirme la propriétaire.
L’administrateur au Saguenay-Lac-Saint-Jean de la Fédération des clubs de motoneigistes, Gaston Fortin conseille aux gens de faire des randonnées locales, d’avoir des trousses de survie et d’informer leur itinéraire à leur entourage avant de partir. Pour la sécurité c’est indispensable. « Malgré la situation particulière, les mordus de motoneiges vont tout de même pratiquer le sport », croit M. Fortin.