Un engouement EXTRA pour des produits en résine
Sous-verres, plateaux, porte-clés, assiettes à bijoux : en l’espace de deux semaines, Alycia Simard s’est lancée dans la fabrication de produits en résine dans le but d’en faire son entreprise, EXTRA. Tout de suite, un grand engouement s’est fait sentir sur les réseaux sociaux.
Certaines de ses publications Instagram ont récolté plus de 200 j’aimes, alors que son compte, @extra.byalycia, ne possède que 500 abonnés. Un ratio qui démontre l’intérêt des gens pour les articles proposés par la jeune femme. « Je me suis jetée dans le vide, je ne savais même pas si ça allait marcher, s’il allait y avoir une clientèle pour ça, si j’allais être bonne, raconte-t-elle en riant. Par contre, je suis une fille déterminée qui y va à fond lorsqu’elle a une idée en tête. »
C’est d’ailleurs de sa personnalité extravertie qu’elle s’est inspirée pour le nom de sa compagnie, EXTRA. « Toute ma vie, on m’a reproché d’être trop extra, de trop parler fort, d’exagérer. Par contre, je sais que c’est ce qui fait de moi la personne que je suis. C’est ce qui va me mener loin dans la vie », affirme celle qui va toujours au bout de ses ambitions.
Un investissement
La Jonquiéroise a plongé tête première dans les démarches qui se sont avérées fructueuses jusqu’à présent. Pour débuter, elle a investi un montant d’environ 700 $ pour le matériel dont elle avait besoin : moules, pigments, époxy, fleurs séchées et feuilles d’or. « Pour trois litres de résine c’est 80 $, ce qui est assez dispendieux », dit-elle. Elle s’est également abonnée à la plateforme Shopify afin de pouvoir y mettre ses créations en vente.
Allant de 10 à 60 $, les articles sont disponibles en ligne depuis le 14 février. Le prix varie en fonction de la taille du produit et de ce qu’il contient. « Les sous-verres vont être au prix de deux pour 20 $ ou plus, dépendamment de ce qu’il y a à l’intérieur. Par exemple, les fleurs séchées coûtent vraiment cher, ce qui fait augmenter le prix », explique Alycia. Les plateaux à trois étages, par exemple, sont vendus à près de 60$.
La résine est un composé de deux liquides, un qui sert à mélanger les pigments qui donnent la couleur et l’autre qui est un durcisseur. Lorsqu’ils sont mis ensemble, la solution fige. « Il faut vraiment mettre la bonne quantité de chaque, sinon, ça peut rester mou, explique la jeune femme. Ensuite, lorsqu’on met les fleurs séchées ou les feuilles d’or, il se peut que ça bouge, parce que la résine prend de l’expansion quand elle sèche. » Le temps de durcissement est d’environ 36 à 72 heures selon les produits.
Une grande demande
Déjà, Alycia compte trois points de vente qui seraient intéressés à tenir ses articles entre leurs murs. « Rien n’est officiel encore, mais il va y avoir des produits exclusifs que les gens pourront se procurer à ces endroits », rapporte-t-elle fièrement. Elle veut quand même garder sa plateforme sur laquelle elle continuera de vendre ses diverses créations.
Étudiante en Art et technologie des médias dans l’option radio, l’école prend beaucoup de place dans sa vie. Le fait que ses parents possèdent une compagnie d’ébénisterie lui a permis de s’y installer pour fabriquer ses produits, lui épargnant la logistique de ce côté. « J’ai toujours su comment une entreprise fonctionnait, ça m’a donc beaucoup aidé à me lancer, dit-elle. Aussi, mes parents me supportent depuis le début, ce qui est vraiment motivant ». La fibre entrepreneuriale étant de famille, Alycia Simard est plus que passionnée par ce qu’elle a débuté.