Les quilleurs pressés de retrouver leurs habitudes

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Salon de quilles

Fermés depuis près d’un an et demi, à l’exception de six petites semaines à l’automne, les salons de quilles de la région sont aussi pressés de retrouver leur clientèle que celle-ci a hâte de retrouver l’aspect social et libérateur d’une partie de quilles. Seulement, pour retrouver leurs habitudes, les quilleurs doivent pouvoir retourner dans leurs salons habituels et c’est loin d’être gagné. 

Les subventions gouvernementales prendront effectivement fin en mai, peu importe, si le milieu des quilles a eu la chance de rouvrir ses portes. Pour le directeur du Centre Joseph-Nio à Chicoutimi, Régis Lamontagne, il est évident que « Québec devrait offrir des subventions jusqu’en septembre-octobre et les continuer jusqu’à ce que les salons soient 100% ouverts ».Il souligne qu’en juin, juillet et août « même si [le gouvernement] autorise les salons de quilles à ouvrir, ça ne fonctionnera pas [car] c’est la saison morte ».   

Le Centre Joseph-Nio s’en sort présentement sans aucune dette, mais le directeur du centre compatit avec ses collègues de l’industrie pour qui ce ne sera pas aussi facile de survivre sans les subventions. Actuellement dans la région, le Salon de quilles de Jonquière est le seul à être en vente.  

Les joueurs ont hâte de se retrouver 

De leur côté, de nombreux joueurs sont impatients de renouer avec ce sport. Pour le joueur de ligue compétitive, Marc-André Bergeron, son rendez-vous hebdomadaire est plus qu’une simple activité : « Pendant le 2-3 h que tu es là, tu ne penses pas à tes problèmes quotidiens, tu oublies un peu tout, ça enlève du stress en plus de permettre le social. » Depuis la fermeture des salons, le quilleur s’est tourné vers d’autres solutions pour se changer les idées, mais rien n’égale les quilles, selon lui.   

La présidente de la ligue du mercredi après-midi au Salon de quilles Le Dallo, Lise Harvey, confirme que les joueurs de sa ligue, composée de femmes et d’hommes âgés de 60 à 90 ans, s’ennuient énormément de leur sortie hebdomadaire. Celle qui joue depuis plus de 30 ans constate que « c’est un moyen de se rencontrer et de socialiser, alors pour les gens qui viennent c’est très important et ce sont leurs rencontres de la semaine ».   

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