Boucherie Davis : un retour aux sources

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La devanture et l’enseigne d’origine de la boucherie ont été restaurées afin de redonner vie à l’apparence initiale du secteur.
Photo : Gabrielle Simard

 

En achetant la boucherie Davis en 2019, monument phare du centre-ville d’Arvida depuis 1943, Emmanuel Ross-Morel et sa conjointe Élyzabeth Savard ont amené un souffle nouveau au sein de l’établissement. L’ambitieux projet du couple s’est révélé être l’occasion de moderniser l’offre, l’aménagement, l’équipe et la clientèle du commerce.

 À la suite du changement de main, 80 % de l’offre de la boucherie a été renouvelé. « Dans les dernières années, l’entreprise s’était éloignée du domaine de la boucherie. Notre idée, c’était vraiment de revenir aux sources. On a donc misé sur les produits maison, les pièces de viandes de qualité et tout ce qu’il faut pour les cuisiner », précise le copropriétaire Emmanuel Ross-Morel.

Exclusivités régionales

En plus de se tourner vers la préparation de la viande vieillie et dans l’offre de bières de microbrasserie, la boucherie a développé une spécialité dans la fabrication de saucissons à la manière européenne, un produit unique en région.

À l’origine, la boucherie portait le nom de Davis Meat Shop. Celle-ci a été léguée de père en fils pendant trois générations avant d’être acquise par Emmanuel Ross-Morel et Élyzabeth Savard. Photo : Gabrielle Simard

 

Au Saguenay–Lac-Saint-Jean, la boucherie Davis est la seule institution à offrir des articles de fonte fabriqués en Allemagne, en plus d’être l’un des plus importants distributeurs des produits BBQ Québec.

À l’origine, la boucherie portait le nom de Davis Meat Shop. Celle-ci a été léguée de père en fils pendant trois générations avant d’être acquise par Emmanuel Ross-Morel et Élyzabeth Savard. Photo : Gabrielle Simard

Clientèle au rendez-vous

Une remarquable croissance de la clientèle a été observée depuis 2019, puisque le développement de spécialités maison a permis de rejoindre un nouveau public. Emmanuel Ross-Morel considère que le contact entre les clients et les employés est aussi un facteur expliquant la hausse de l’achalandage. « La mode revient aux petites boutiques spécialisées et au contact avec les clients. Les gens recherchent un service personnalisé et veulent parler avec la personne qui prépare ce qu’ils vont manger. »

Le boucher indique également que la pandémie a entraîné une accalmie qui s’est révélée être l’occasion de réorienter le service. « On a profité de ce moment pour faire nos changements tranquillement et repenser ce qu’on voulait pour la boucherie ». Le commerce a d’ailleurs fait peau neuve en changeant 95 % de l’équipe.

D’autres projets sont à prévoir pour l’entreprise qui caresse l’idée d’ouvrir de nouvelles succursales et de se lancer dans la distribution de produits.

La construction du bâtiment d’origine a été achevée en 1939. Photo : Gabrielle Simard

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