Les ventes de vélos électriques grimpent
À peu près 110 000 vélos à assistance électrique (VAE) ont trouvé preneurs en 2020 au Québec, ce qui représente 26 % des ventes de vélos pour adultes, selon Vélo Québec. L’engouement pour les vélos électriques augmente depuis quelques années dans la région. Populaire chez les plus de 50 ans, le VAE a une clientèle qui comprend maintenant les trentenaires, affirme le copropriétaire de Sport Experts à Arvida, Marc Nadeau.
« Ce n’est pas parce que tu as un vélo électrique que tu ne travailles plus. Au contraire, tu vas mouliner beaucoup plus. Ça va permettre à des gens d’aller plus loin et ça va les garder actifs », raconte l’employé d’UltraViolet à Jonquière, Christian Fortin. Le vélo à assistance électrique aide le cycliste à monter les côtes abruptes et à faire face aux intempéries comme le vent. L’homme de 64 ans explique qu’il possède un VAE et qu’il réussit toujours à parcourir ses 3000 km par année tout en ayant quelques contraintes physiques.
Il estime que les ventes de vélos électriques du magasin sont plus élevées que celles des vélos normaux. « On vend à peu près 20 vélos hybrides électriques pour un vélo hybride régulier », souligne M. Fortin. D’autres magasins sont touchés par cette frénésie. Le propriétaire du Sports Experts à Arvida, Marc Nadeau, explique que les vélos à assistance électrique sont vendus très rapidement. « On a beaucoup de réservations à long terme. Alors, les vélos sont la plupart du temps vendus à la minute qu’ils arrivent en magasin », dit-il.
Les détenteurs de vélo électriques sont nombreux à apprécier leur achat selon l’un des propriétaires des magasins UltraViolet, Michaël Guay. D’après lui, les gens associent de moins en moins le vélo électrique à la perte d’autonomie ou à la paresse.
Une adepte du sport âgée de 57 ans, Marie Josée Bouchard, possède un VAE depuis trois ans. « J’adore ça, car je fais beaucoup plus de vélo que j’en faisais. Ça m’aide à aller un peu plus loin tout en gardant un effort physique. C’est merveilleux », s’exclame-t-elle. Son vélo a six options d’assistance électrique, elle peut donc choisir l’effort physique souhaité lors d’un trajet.
Mme Bouchard a décidé de se procurer un VAE pour mieux suivre son conjoint qui, lui, a un vélo à assistance électrique pour ses problèmes de genoux. Son choix d’acheter un VAE fut difficile. Elle craignait de ne plus faire d’effort physique. « Avant d’acheter mon vélo, je n’ai pas dormi de la nuit. Je me disais que je commettais une erreur. Je croyais que je ne pédalerais plus », témoigne-t-elle.