L’art jusqu’au bout des ongles
Audrey Maltais, qui exerce le métier de technicienne en pose d’ongles depuis maintenant 16 ans, réalise des projets qui lui prennent jusqu’à 40 heures de travail et elle participe même à des concours internationaux. Cette profession est en constante évolution, si bien qu’aujourd’hui ces techniciennes sont devenues des artistes des ongles.
« On est passé de la petite manucure française à quelque chose de vraiment plus complexe. La fille qui n’est pas très artistique peut encore s’enligner dans le domaine, mais elle ne se démarquera pas », explique la copropriétaire du centre de formation et de distribution Techni-Cils, Audrey Maltais. Elle-même fait des projets qui nécessitent de la recherche, plusieurs techniques artistiques et beaucoup de temps. Elle s’inspire de plusieurs thèmes tels que les films de Disney, les destinations voyages et les saisons pour jouer avec un style réaliste sur la surface des ongles.
International
Audrey Maltais a fait plusieurs formations en Europe dans le but d’apprendre les techniques utilisées là-bas, parce qu’elles sont plus avancées qu’au Québec. Elle a d’ailleurs importé des produits européens jusqu’ici pour pouvoir perfectionner son travail. Mme Maltais a également participé à deux championnats canadiens, appelés « Canadian Nail Championship », où elle a obtenu la troisième et la quatrième place. De plus, elle aimerait bientôt soumettre sa candidature pour des compétitions à Orlando et ailleurs dans le monde.
La technicienne est passionnée par son métier et a décidé de transmettre son amour pour l’art en ouvrant un centre de formation. « J’aime partager mes connaissances avec les filles à qui j’enseigne, j’ai vraiment ça en moi. Le but c’est de les apporter à un autre niveau, de faire d’elles des artistes, pas juste des filles qui posent des ongles », affirme Audrey Maltais.
Élodie Côté a fait sa formation en esthétique à l’âge de 18 ans et sa formation chez Techni-Cils en 2019. Elle utilise aussi plusieurs techniques telles que la résine, la poudre, le gel, elle fait des décorations en trois dimensions et elle utilise beaucoup de brillants et de paillettes. La jeune femme réussit même à créer des formes d’ongles à l’aide d’un tissu. « Je mets le tissu dans la forme que je le veux, j’ajoute de la résine dessus et je l’active avec un catalyseur. Ça me permet vraiment de perfectionner mon travail », ajoute Mme Côté.
Les deux techniciennes avouent ne pas avoir choisi ce métier pour l’argent, mais bien pour le plaisir. « J’ai le plus beau travail du monde », s’exclame Audrey Maltais, fière de ce qu’elle a accompli.