samedi , 1 avril 2023

Caribou forestier | Les candidats dans Lac-Saint-Jean demandent l’intervention d’Ottawa

Tous les candidats à l’élection partielle fédérale dans Lac-Saint-Jean s’entendent pour affirmer que le gouvernement fédéral n’est pas assez intervenu en ce qui concerne le dossier du caribou forestier. L’adoption du plan d’action pour protéger cette espèce menacée a eu des impacts dans les régions forestières.

Les représentants des différents partis politiques y sont allés de réponses similaires lors de la rencontre du Cercle de presse du Saguenay mercredi matin. «On ne peut pas se permettre de perdre un emploi pour un caribou», a spécifié le candidat du Parti libéral Richard Hébert.

Le conservateur Rémy Leclerc a ajouté que l’exploitation forestière dans la région et la baisse des troupeaux ne semblent pas reliées. Ce dernier a suggéré que le gouvernement Trudeau étudie de manière plus insistante les comportements de ces mammifères.

Gisèle Dallaire du Nouveau parti démocratique (NPD) a appuyé les propos de M. Leclerc. «Plusieurs questionnements sur la disparition de ces animaux demeurent sans réponse, a-t-elle ajouté. Il faut que le gouvernement embauche des biologistes et des experts pour avoir ces fameuses réponses pour savoir quoi faire face à ce problème.»

Des propos directs sur la marijuana

Dans un autre dossier, lorsqu’il est venu le temps d’y aller d’une prise de position sur la légalisation de la marijuana, M. Leclerc a été le seul candidat à s’y opposer. «Selon l’avis des psychiatres, des experts et de tous les gens que j’ai rencontrés, la majorité est contre la décriminalisation, car ça serait un recul pour nos habitudes de vie ainsi que pour notre jeunesse», a-t-il fait valoir.

Le syndicaliste Marc Maltais, candidat au Bloc québécois, ne partage pas son avis. «Qu’elle soit légale ou non, les gens vont la consommer quand même. Cette substance demeure très accessible et très inquiétante», a-t-il expliqué.

L’élection partielle dans Lac-Saint-Jean se tiendra le 23 octobre.

À propos de Émeric Montminy

Originaire de Saint-Basile-le-Grand, Émeric Montminy a été plongé dans le monde des communications à l’âge de trois ans. C’est en participant à deux jeux-questionnaires sportifs avec Paul Houde et Mitsou Gélinas qu’Émeric devint à l’aise avec les caméras et les micros. Au secondaire, il commence à parfaire son français écrit et ses aptitudes de relations interpersonnelles. Diplômé de l’École d’éducation internationale de McMasterville (EEI), Émeric quitte son domicile pour Jonquière afin d’apprendre à devenir un journaliste complet. Émeric a vécu de nombreuses aventures depuis son arrivée au Cégep de Jonquière. L’un de ses moments favoris reste certainement la fois où il a eu le privilège, grâce à TC Média, de couvrir les Jeux du Québec à Alma et d’être publié, pour la première fois, dans un véritable journal. Le meilleur reste à venir pour Émeric, qui reste persuadé qu’il n’aura jamais l’impression de travailler s’il perce dans le domaine du journalisme, car il n’aura qu’à se lever le matin, à faire ce qu’il aime et à rejoindre des collègues avec qui il partage une passion.

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