Le plus gros virage de l’histoire du Quotidien

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L’édition papier demeure malgré la transition vers l’abonnement numérique.

Dès le démarrage complet de l’abonnement numérique, le mardi 1er décembre, Le Quotidien a déjà atteint le nombre d’abonnements fixé pour la fin de l’année. 

Le directeur général et rédacteur en chef du Quotidien, Marc St-Hilaire, est heureux de constater qu’il a complété leur objectif d’abonnements numériques, qu’il juge raisonnable, un mois à l’avance. Il n’a toutefois pas spécifié quel était le nombre d’abonnements fixé pour le 31 décembre.

« La population a compris que pour avoir de l’information de qualité, il faut sortir un peu de sous pour encourager les médias locaux. C’est super le fun! La réception du public nous confirme que l’on est important », affirme M. St-Hilaire.

Il y a différents forfaits pour l’abonnement numérique, les prix varient entre 9,95$ et 16,95$ par mois. Les personnes qui ont déjà un abonnement à l’édition papier obtiennent aussi celui numérique tout en payant le même prix qu’ils déboursaient déjà. C’est une offre de loyauté que le journal leur fait pour les remercier de l’avoir appuyé depuis les dernières années.

Il sera toujours possible de consulter des articles gratuits sur le site internet du Quotidien. Chaque lecteur, qui n’est pas un abonné, aura droit à un maximum de six articles par mois.

Le lancement de l’abonnement numérique signifie que Le Quotidien met un prix sur l’information. Le directeur général du journal veut faire comprendre que l’information ne pousse pas dans les arbres.

« Il y a toute une équipe qui travaille derrière un texte journalistique. On avait déjà chiffré qu’un texte du Quotidien vaut environ 300$ en moyenne. Cet argent-là doit se prendre quelque part », ajoute-t-il.

Le journal basé à Chicoutimi a décidé de maximiser son offre en misant sur son ADN : la nouvelle de proximité et de qualité. Le Quotidien compte une équipe de 25 journalistes qui couvre non seulement le Saguenay, mais tout le Lac-Saint-Jean aussi.

« Tout est fait localement, ce sont des gens d’ici qui font ce travail-là pour qu’on ait des nouvelles de chez nous », mentionne Marc St-Hilaire.

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