Utilisation des réseaux sociaux | Encore du travail pour les candidats à la mairie

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Les quatre candidats à la mairie doivent interpeller davantage leurs électeurs sur leur page Facebook respective. Présenter des vidéos percutantes, questionner la population et publier d’importantes déclarations font partie des propositions de l’enseignante en publicité et réseaux sociaux au Cégep de Jonquière, André-Anne Simard, afi n de créer un engagement politique plus grand.

En 2017, les réseaux sociaux sont devenus incontournables dans les campagnes électorales. La spécialiste en plateformes numériques a analysé la présence sur le Web des aspirants au poste de premier magistrat.

Tous les candidats montrent une présence accrue sur la plateforme Facebook en campagne électorale. Mais seuls les deux chefs d’un parti, Josée Néron de l’Équipe du renouveau démocratique et Dominic Gagnon du Parti des citoyens de Saguenay, partagent de l’information via la twittosphère. «Au Québec, Twitter, ça ne marche pas, seulement les médias l’utilisent», déclare Mme Simard.

En vue des élections qui arrivent à grands pas, les quatre publient du contenu tous les jours. «Facebook permet de stimuler les troupes autour de nous», affirme le stratège web et fondateur d’Itremma Affaires, Emmanuel Tremblay.

Du côté des plateformes telles que Instagram et Snapchat qui s’adressent davantage aux jeunes, l’experte en communica-tion web confi rme que les candi-dats de la région ne sont pas en mesure d’alimenter ces médias. «Il s’agit d’un contenu différent, le contexte de la politique municipale s’y prête difficilement», soutient-elle.

Analyse

La chef de l’ERD présente un côté humain grâce à ses photos, un élément qui rejoint les internautes selon Mme Simard. En plus de Facebook et Twitter, elle se retrouve sur YouTube.

Quant à Jean-Pierre Black-burn, l’experte lui conseille fortement d’éviter l’utilisation de la troisième personne (il). Le candidat doit parler au «je» afin de rejoindre son auditoire. Il propose toutefois un large éventail d’informations.

Dominic Gagnon possède deux pages Facebook à son image, l’une à son nom et l’autre au nom du PCS où sont publiées des informations similaires. Selon l’enseignante au Cégep de Jonquière, c’est une technique à éviter parce qu’elle divise l’électorat.

Arthur Gobeil manie effi cacement le jeu des réseaux sociaux. Par contre, certaines longueurs figurent dans ses textes et ses vidéos d’après André-Anne Simard.

Le nombre d’appuis sur les plateformes demeure plutôt bas pour tous les candidats de la ville. Il se situe entre 600 et 1300 «j’aime». «L’important ce n’est pas le nombre, mais la portée du message. Cent j’aime peut représenter 10 000 vues sur un message», soutient M. Tremblay.«Globalement, chacun a ses forces et ses faiblesses», conclut l’enseignante au Cégep de Jonquière. Cette dernière propose notamment de publier un programme électoral illustré et facile à comprendre pour les votants. «C’est ce qu’ils recherchent», dit-elle.

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