Au Québec comme à l’international | Les diplômés gardent la cote

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Blade Runner 2049, Ça et X-Men représentent quelques-unes des grandes productions américaines auxquelles des diplômés en Techniques de production et postproduction télévisuelles (TPPT) ont participé. Les étudiants sont convoités par les employeurs en raison de la formation qui touche le montage de petites comme de grandes productions.

L’enseignant Georges Vézina aide une
étudiante en postproduction qui utilise un
logiciel spécialisé.

Le constat fait par l’enseignant en postproduction Georges Vézina concorde avec le taux de placement de 84 % en 2016 en TPPT. L’offre d’emploi en postproduction est très élevée au Québec. «On n’a pas assez de finissants en postproduction pour la demande, explique-t-il. On reçoit des offres d’emplois pour les étudiants chaque semaine.»

La formation en TPPT permet de connaître toute la chaîne de production de la prise de son jusqu’au montage, de sorte que les finissants peuvent travailler à plusieurs postes dans les petites compagnies ou sur un poste important dans les plus grosses.

Le superviseur et compositeur chez RodeoFX, Charles Labbé, a gradué en ATM en 2013. Il a pu travailler sur plusieurs films comme l’adaptation du roman de Stephen King Ça et le film de Denis Villeneuve Blade Runner 2049. Selon lui, il a pu gravir les échelons grâce à sa volonté. «En ATM, les enseignants mettent beaucoup d’emphase sur l’attitude avant les aptitudes», explique-t-il.

Diplômé en 2015 et compo-siteur digital chez Mel’s, Jérôme Côté travaille actuellement sur le nouveau X-Men: Dark Phoenix dont la date de sortie est prévue en novembre 2018. Pour lui, la conception de démos et les stages de cinq semaines facilitent l’intégration sur le marché du travail. De plus, les conférences du Carrefour de rencontre entre étudiants et professionnels (CREP) l’ont aidé à arrêter son choix de carrière.

Montréal: une plaque tournante

En plus de l’expertise et des compétences des Québécois en matière d’ef-fets visuels, les avantages fiscaux attirent les produc-teurs étrangers. Montréal est une des quatre plaques tournantes de production télévisuelle et cinématogra-phique dans le monde. Les avantages fiscaux sont plus élevés à Montréal, pouvant atteindre des crédits d’impôt de 28 % pour les dépenses de main-d’oeuvre.

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