Journalisme | Un programme en pleine évolution
Si le programme de journalisme en ATM a toujours été en constante évolution, la venue du Web a accéléré le mouvement dans les dernières années.
Depuis les tout débuts du programme, il y a eu plusieurs changements surtout technologiques, mais la plus importante a été l’intégration du Web au métier de journaliste. «Cette nouvelle technologie est venue tout changer depuis les dix dernières années. Tout s’est accéléré, nous sommes maintenant dans l’ère de la course à la nouvelle», a mentionné l’enseignante en journalisme Cathy Tremblay.
Pour le technicien du département, Joël Sasseville, la différence majeure depuis la première cohorte qu’il a accompagné il y a dix ans est la venue massive des médias sociaux. «Internet c’est une chose, mais depuis environ cinq ans le tout s’est diversifié avec Facebook, Snapchat, Instagram, etc. Le métier de journaliste est rendu multiplateforme.»
Un rythme accéléré au fil du temps
Comme le mentionne le professeur du cours de Service de nouvelles à la télé, André Brassard-Aubin, l’accélération du «rythme de la nouvelle» est notable. «Il est maintenant beaucoup plus facile qu’avant d’accéder à n’importe quelle nouvelle peu importe l’endroit ou le moment», relate-t-il.
Comme le rythme de travail dans le domaine s’est grandement accéléré, ATM n’a pas eu le choix de suivre la tendance. «La cadence à laquelle on enseigne est devenue beaucoup plus soutenue au fil du temps, ce qui est bien évidemment plus exigeant pour nous et nos élèves puisque nous sommes passés d’un simple outil pédagogique publié aux deux semaines à une réelle entreprise de presse», explique Isabelle Labrie, elle aussi enseignante en journalisme en ATM.
De la révolution numérique à la révolution web
«La base reste la même, mais la venue du numérique dans les 20 dernières années a tout changé dans les méthodes», ajoute M. Brassard-Aubin.
Les journaux sont maintenant tous en ligne et chaque lecteur de version papier qui décède n’est pas remplacé. «La nouvelle génération ne lit pas ou très peu les versions papier, tout se passe en ligne maintenant», relate le doyen du département.