Des liens privilégiés avec l’industrie
Combler des besoins pendant l’été, polyvalence dans la salle de nouvelles, intérêt pour le métier et dynamisme sont les raisons pour lesquelles de nombreux médias accueillent des finissants d’ATM comme stagiaires.
Chaque année, les finissants en ATM ont la chance de faire un stage. Des médias traditionnels comme TVA, Radio-Canada, le Réseau des sports (RDS), le Quotidien et plusieurs autres viennent piger dans la pépinière de finissants du programme.
«Ça fait plus 20 ans qu’on prend des stagiaires et on a l’intention de poursuivre notre partenariat avec le cégep, indique le rédacteur en chef du Quotidien, Denis Bouchard . En plus, au fil des ans, les enseignants en ATM connaissent nos besoins et ce qu’on veut chez un journaliste, donc on reçoit des jeunes qui sont à la hauteur de nos attentes.»
Il arrive souvent que les stages se terminent par l’obtention d’un emploi. «Ici en région, ça roule beaucoup, le personnel change toujours. C’est donc une très bonne place pour apprendre le métier. Dans 99 % des cas, les stagiaires finissent avec un emploi chez nous et on apprécie les techniques apprises à l’école», explique la directrice en affaires et développement à TVA Rivière-du-Loup, Christine Lepage.
Les atémiens sont âgés de 19 à 20 ans en moyenne lors de leur stage. Le manque d’expérience est l’une des choses qui les différencient le plus des journalistes, mais les tuteurs en entreprise aiment les faire progresser. «On sait qu’ils ont du potentiel quand ils arrivent ici, ils ont une très bonne base. Il leur suffit simplement de s’adapter à un nouveau milieu et de prendre de l’expérience, ce qui ne s’apprend pas à l’école», raconte le vice-président de RDS, Charles Perreault.
Certains médias désirent que leurs stagiaires poursuivent leurs études à l’université pour avoir un bac en poche. C’est le cas de Radio-Canada et du Quotidien. En fait, pour travailler dans la salle de nouvelles de Radio-Canada comme journaliste, il est obligatoire d’avoir un bac, mais il est possible d’y œuvrer à temps partiel comme étudiant.
«C’est obligatoire que le stagiaire ait un engagement d’aller à l’université pour travailler dans notre média. Ça lui permet d’aller chercher un autre bagage de connaissances, ce qu’on trouve plus qu’important», souligne le directeur des opérations journalistiques de Radio-Canada, Marcel Courchesne.
Les quatre intervenants s’entendent tous sur le fait que les jeunes journalistes doivent continuer de s’informer en tout temps de l’actualité, de garder un intérêt sur tout ce qui se passe et d’être le plus polyvalent possible.