Traverser mer et monde pour ATM

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Les installations à la fi ne pointe de la technologie, la proximité avec les professeurs et la formation pratique sur le terrain sont des éléments attractifs en Art et technologie des médias (ATM) pour les étudiants venus de l’international.

Pauline Mourrat a terminé ses études en journalisme l’an dernier. Elle a été marquée par le côté pratique de la forma-tion. De la recherche du sujet à la mise en onde, l’étudiant doit réaliser toutes les démarches. «C’est exactement comme sur le marché du travail», marque la Française d’origine qui a terminé un stage au journal Le Quotidien au mois de mai dernier avant d’y travailler tout l’été. Dès la troi-sième journée, son supérieur l’a envoyée couvrir un événement en solitaire. Elle était prête, et ce grâce à ATM. Originaire de la Nouvelle- Calédonie, l’étudiant en post-production télévisuelle

Ugo Poinas éprouvait le désir de continuer son perfectionne-ment dans le monde des effets visuels. Il venait de terminer une technique en France lorsqu’il a découvert ATM. Selon lui, les moyens matériels accessibles pour les étudiants sont uniques et nécessaires pour son champ d’études.

L’île de la Réunion brille en Intégration multimédia (IMM). Lamya Attoumane entame sa deuxième année dans le programme. Elle perçoit son expérience comme enrichissante. Selon elle, l’accompagnement par les professeurs est un atout majeur. En plus de travailler en informatique, IMM lui permet de développer sa créativité grâce à l’esthétisme qu’on doit retrouver dans plusieurs projets. «Je suis tout simplement heureuse ici», déclare la jeune étudiante.

Nouveau pays, nouveau départ

Les connaissances antérieures de ces derniers sont différentes. Pauline a dû tout réapprendre sur l’actualité régionale et sur l’histoire du Québec. Grâce à ces cours, elle s’est rapidement sentie à l’aise. De son côté, Ugo Poinas a pu constater l’avantage d’être de l’extérieur. «Les autres nous voient comme un atout dans la formation, nous apportons des nouvelles connaissances», précise le Calédonien.

La responsable du recrutement internationale au Cégep de Jonquière Nathalie Houde a su vendre le programme à de nombreux étudiants. Ugo et Pauline ont découvert ATM grâce à Mme Houde. D’octobre à février, elle passe par la France jusqu’en Nouvelle-Calédonie pour présenter les programmes au Cégep de Jonquière. «Ce qui attire les étudiants, c’est le côté pratique de la formation», affirme Mme Houde. Présentement, une cinquantaine d’internationaux étudient en ATM.

Ugo désire continuer son chemin au Québec, à Montréal, une plaque tournante présente-ment dans le domaine de la post-production. Quant à Pauline, elle a décidé de regagner sa France natale pour affronter de nouveaux défi s. Finalement, Lamya terminera ATM l’an prochain. Elle ne sait pas encore ce qu’elle veut faire, mais elle sait pertinemment qu’elle est à la bonne place.

 

Lamya Attoumane

 

 

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