Un quartier de mini-habitations à Saint-Nazaire
Avec une société plus soucieuse de l’environnement, la création du nouveau quartier de mini-maisons à Saint-Nazaire répond à une demande et comporte plusieurs avantages, selon le propriétaire de Vivre en MINI, Benoit Tremblay.
Cette compagnie almatoise construit les mini-bâtiments de 600 pieds carrés et moins que les gens pourront acheter pour résider dans le complexe de l’Érablière. Cet endroit de villégiature attire l’attention de deux clientèles particulières. Celle qui souhaite acquérir une première maison et celle qui en désire une dernière. Le point qu’ils ont tous en commun : vouloir posséder un bâtiment ergonomique et bien pensé qui optimise l’espace, affirme le propriétaire de l’entreprise.
Il y a aussi des gens un peu plus bohèmes qui veulent réduire leur impact en possédant moins « mais ce n’est pas la majorité de la clientèle », conclut celui qui est aussi président du mouvement québécois des mini-maisons, Benoit Tremblay.
La liberté financière et la diminution du temps consacré à l’entretien figurent parmi les motivations de ceux qui achètent ce type de propriétés. Le coût de construction d’une mini-maison oscille autour de 85 000 $, ce qui libère des revenus pour investir dans d’autres choses telles qu’un loisir. Le bâtiment dépasse les normes du code de construction pour ce qui est de l’isolation thermique, ce qui permet d’y résider 12 mois par année et de réduire les coûts de chauffage des utilisateurs, affirme M. Tremblay. Le prix du terrain à Saint-Nazaire varie entre 25 000 et 30 000$, selon le propriétaire du complexe et promoteur du projet, Bruno Boily.
Le quartier à Saint-Nazaire est un lieu de choix puisque celui-ci dispose de plusieurs installations telles qu’une salle de réception, une cabane à sucre, deux petits lacs ainsi que des aires boisées, explique Bruno Boily. L’habitation est taxée au même titre qu’une maison traditionnelle, mais puisque le taux d’évaluation est moins haut, la taxe est moins grande, soutient le maire de la municipalité de Saint-Nazaire, Jules Bouchard.
Benoit Tremblay affirme que la société fonctionne beaucoup selon ses moyens financiers. « Maintenant est-ce que cela rend les gens heureux ? Pas réellement ! » Voilà pourquoi certaines personnes choisissent de vivre en fonction de leurs besoins plutôt que selon leurs moyens en suivant des valeurs plus minimalistes.
Engagé dans le développement de ce mode de vie, la priorité de cet homme au sein du mouvement québécois est surtout de rendre accessible ce genre d’habitation pour ceux qui désirent y vivre, puisqu’il y a une certaine difficulté réglementaire. « On devrait mettre de l’intelligence dans l’habitation au Québec », conclut-il.