Droit des sociétés : une pratique en croissance
Le droit des sociétés est de plus en plus populaire au Saguenay-Lac-Saint-Jean grâce aux nouveaux entrepreneurs et à l’augmentation du nombre de rachats d’entreprises. Pour l’avocat chez Cain Lamarre, Me Adam Ansari, il représente le « pain quotidien » de leur pratique.
Un avis partagé par Me Marie-Josée Boily du cabinet Simard Boivin Lemieux avocats et notaires, qui note que plusieurs entreprises sont actuellement reprises par des jeunes. Dans ces cas précis, son rôle est de les aider à « avoir un bon plan de match pour pouvoir reprendre l’entreprise tout en s’assurant du respect de l’ensemble de la réglementation. »
Me Adam Ansari ajoute, quant à lui, que la région vit « une période d’effervescence pour les entrepreneurs » et que son cabinet reçoit plusieurs nouveaux mandats chaque jour.
Les avocats en droit des sociétés sont ainsi appelés à aider les entreprises ou les fondations dans leur organisation en s’occupant, entre autres, des légalités entourant l’arrivée ou le départ d’un partenaire et de la préparation de documents pour les créations, les améliorations ou les fusions d’entreprises.
Les avocats agissent alors comme des conseillers auprès des clients pour s’assurer que leurs intérêts soient préservés. « On s’assure que tout est en ordre et que le client ne se fera pas réprimander d’une façon ou d’une autre par les autorités fiscales ou la partie adverse, si jamais il y a un problème », explique l’avocat chez Cain Lamarre.
Celui-ci précise que le droit des sociétés est habituellement réservé au domaine juridique privé, puisque les employés gouvernementaux ne peuvent pas avoir, à long terme, des entreprises ou des sociétés à leur charge.
Un métier stimulant et positif
L’avocate, Élisabeth Pagé, qui exerce également pour Simard Boivin Lemieux avocats et notaires, considère que le plus bel aspect du droit des sociétés, est sa positivité. « Je ne suis pas en position de conflit en comparaison avec mes collègues, j’ai un acheteur et un vendeur qui, dans la plupart des cas, veulent logiquement s’en aller vers la même chose, illustre Me Pagé. Oui, il y a de la représentation à faire lors des négociations, mais on travaille quand même en équipe pour finalement concilier les intérêts de nos clients. »
Me Ansari abonde dans ce sens en mentionnant que le désir de réussir à accomplir quelque chose est mutuel. « On n’est pas dans un contexte d’adversité. Certes, on doit toujours préserver les intérêts de nos clients, mais on est des vecteurs de succès à un projet et c’est toujours agréable de côtoyer un collègue d’un autre bureau et de savoir qu’on travaille ensemble », affirme l’avocat.