Abattage d’arbres sur la route 175
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs est en phase d’aménagement forestier dans la Réserve faunique des Laurentides. De nombreux arbres s’étalant entre les kilomètres 160 et 220 ont été abattus.
La responsable des communications du ministère pour les régions de la Côte-Nord et du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Catherine Thibeault, maintient qu’il ne s’agit toutefois pas de déforestation. «La planification est faite selon des règlements et le plan est très encadré», spécifie-t-elle. Dans cette règlementation, le ministère ne peut abattre que 33 % des arbres qui se retrouvent dans la superficie visible de la route 175. Le plan est connu depuis de nombreuses années et le ministère observe régulièrement les zones à couper depuis 2012.
Le ministère se trouve présentement dans une phase de récoltes préventives. La majorité des arbres abattus sont en effet atteints de la maladie de l’arpenteuse de la pruche, insecte qui peut causer des ravages sur les conifères. Même si la coupe d’arbres était prévue avant même qu’ils ne soient atteints de la maladie, la récolte devenait primordiale avant de perdre cette quantité de bois importante.
Catherine Thibeault soutient que les arbres seront remis à plusieurs usines générant ainsi d’importantes retombées économiques. La coupe des conifères dans le Parc des Laurentides n’est toutefois pas terminée. Lorsque la récolte des arbres déjà abattus sera faite, il y aura une autre phase de coupe dans les secteurs restants.
Impacts visuels
D’autre part, le ministère fait du mieux qu’il peut pour réduire le plus possible les impacts visuels aux abords de la route 175 selon la porte-parole. «On privilégie la coupe partielle pour diminuer les trous», explique Mme Thibeault. Elle précise d’ailleurs qu’il y aura une régénération des arbres qui prendra quelques années, mais qui viendra combler les vides laissés dans la forêt.