Les grandes chaînes vues d’un bon œil
L’arrivée en masse de grandes chaînes de commerces provenant de Montréal au Saguenay est reçue comme un vent de fraicheur par la Chambre de commerce de Saguenay en vue de dynamiser l’économie et la vie citoyenne de la région.
De plus en plus de commerces et restaurants provenant de la grande région de Montréal installent des succursales à certains endroits stratégiques du Saguenay, notamment sur les grandes artères telles que la rue Racine et le boulevard Talbot. Des franchises telles que L’Gros Luxe, Starbucks et Chocolats Favoris décident de quitter les grands centres pour s’installer de l’autre côté de la route 175.
La directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie Saguenay-le-Fjord, Sandra Rossignol, est d’avis que l’essor de ces grandes entreprises ne peut qu’être favorable pour le développement et la vitalité économique de Saguenay.
«Prenons la rue Racine par exemple. Elle est devenue une artère mythique de Saguenay, affirme Sandra Rossignol. Avant que ces commerces se déplacent ici, il y a une étude de marché qui est faite pour voir si oui ou non, ça vaut la peine d’ouvrir une succursale. La population peut donc se réjouir de cette diversité d’offres qui se présente à eux. Moi-même mère de jeunes adultes, je suis très contente de voir que mes enfants n’ont pas besoin d’aller jusqu’à Québec pour être divertis et sortir », ajoute madame Rossignol.
Une compétition saine
Le propriétaire des Bistro Café Summum localisés à Chicoutimi et La Baie, Bénédict Morin, assiste à cette «cure jeunesse» de la région . «Ce n’est pas super pratique d’être le seul restaurant d’une rue. Ça donne beaucoup moins de gens qui se promènent. Heureusement, la circulation augmente à vue d’œil grâce à la diversité offerte du côté divertissement et restauration », ajoute-t-il.
La présence de plusieurs restaurants et commerces différents au centre-ville crée tranquillement, mais surement un engouement qui ravit les plus vieilles institutions de la région. « Ça se rajeunit ! Ça fait du bien. Même si d’autres restaurants viennent s’installer, je garde l’identité de compagnie et je suis toujours capable de me démarquer des autres. Je ne vois pas leur arrivée comme une menace, mais bien comme un moyen de me dépasser sous un esprit de saines compétitions», conclut Bénédict Morin.