Discrimination envers les chômeurs | Une campagne de sensibilisation est lancée

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Le Mouvement autonome et solidaire des sans-emploi (MASSE) lance une campagne pour sensibiliser la population sur les lacunes de l’assurance-emploi envers les travailleurs, plus précisément les femmes.

Baptisé  De travailleuses à chômeuse, même injustice, même combat, le nouveau le projet est porté dans la région par le Lieu d’actions et de services travaillant dans l’unité avec les sans-emploi (L.A.S.T.U.S.E.) du Saguenay et le Mouvement action chômage (MAC).

 «On se permet de faire valoir des problématiques à l’assurance-emploi, mais plus précisément celles vécues par les femmes. Il y a seulement 35,2 % des femmes qui ont accès au chômage actuellement, comparativement à 52,5 % chez les hommes», explique le coordonnateur de L.A.S.T.U.S.E, Sylvain Bergeron.

Une pétition circule présentement demandant l’appui de l’ensemble des groupes dans la population. Deux séances de formation offertes à tous sont également prévues. La première se déroulera à Alma le 27 novembre et la deuxième à Saguenay le 28 novembre.

La campagne demande de plus d’abaisser le seuil d’admissibilité à 350 heures ou 13 semaines, d’augmenter le taux de prestation à 70 % basé sur les 12 meilleures semaines de salaire, d’abolir les exclusions totales en cas de départ volontaire et d’inconduite et d’avoir accès aux prestations régulières d’assurance-chômage, en cas de perte d’emploi, sans égard aux prestations maternité/paternité versées.

«Le but est de dénoncer cette discrimation-là, mais en même temps on veut que les lois soient juste et universelles. On ne veut pas que le gouvernement fédéral fasse seulement des améliorations pour les femmes, les améliorations on les veut pour les deux. On se sert de ces discriminations-là pour démontrer qu’il y a un changement qui doit avoir lieu», déplore la coordonnatrice de M.A.C Lac-Saint-Jean, France Simard.

Le moment pour le lancement de la campagne est parfait selon les coordonnateurs, qui soulignent qu’un an les sépare des élections fédérales. Pour eux c’est le temps de parler de la discrimination présente afin d’amener de réels changements.

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