Une jeune violoniste réinvente la musique
![Violoniste](https://lapige.atmjonquiere.com/wp-content/uploads/sites/3/2022/10/Marianne-Paquin-couv.jpg)
La violoniste Marianne Paquin se démarque par ses idées et sa générosité.
La jeune femme de 19 ans, qui avait gagné le prix coup de cœur du public à la 43e finale nationale de Cégeps en spectacle, sera de retour à la finale locale en décembre prochain à la salle François-Brassard.
Sa prestation lui a valu le prix coup de cœur du public.
Originaire de la Rive Sud de Montréal, la finissante en radio à l’École supérieure en Art et technologie des médias souhaite réinventer la façon de jouer.
La violoniste-danseuse n’aime pas l’image que les gens ont du violon; celle d’être debout, les deux pieds ancrés dans le sol, à la largeur des épaules.
Il lui est venue l’idée de jumeler le mouvement à ses performances. Quelques mouvements de danse et figures de gymnastiques lui permettent d’être divertissante pour le public.
![violon](https://lapige.atmjonquiere.com/wp-content/uploads/sites/3/2022/10/Marianne-Paquin-violon-300x150.jpg)
Marianne Paquin tente de changer la manière très stoïque de voir le violon. (Photo : Sammy Gélinas)
« J’ai changé la façon très stoïque de voir le violon », admet-elle.
Pour elle, il est important de faire une distinction entre la musique et l’instrument. Un bon instrument ne fait pas nécessairement une bonne prestation.
Elle a entamé la musique dès l’âge de cinq ans avec des professeurs au privé. Elle a tout de suite eu la piqure et s’est mise à consacrer des heures de pratique.
Un lien de proximité
Marianne Paquin est une personne sensible qui apprécie la proximité du public.
« Je joue pour le public et non pour la compétition », affirme-t-elle, le sourire aux lèvres. Elle ressent le besoin de donner au suivant et ça lui permet aussi de se faire connaitre.
Elle a œuvré dans divers organismes notamment à l’Association Pause, venant en aide aux personnes atteintes d’une déficience intellectuelle ou d’un trouble du spectre de l’autisme (TSA). Des implications qui pourraient permettre de débloquer sur autres choses.
« Ça fait en sorte que des fois, on me dit ” Ah est-ce que c’est toi la petite violoniste ? ” », soutient-elle.
Pour l’instant, elle souhaite garder le violon comme loisir. Si elle arrive toutefois à faire naitre une carrière de cette passion, elle serait heureuse.