Les jeunes candidats défaits continuent de s’impliquer

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Défaits lors des dernières élections provinciales, les jeunes candidats William Fradette, Alexandre Duguay et Thomas Gaudreault n’ont certainement pas tourné la page sur la politique pour autant. 

Âgé seulement de 21 ans, le candidat libéral déchu dans Jonquière, Alexandre Duguay, ne croit pas se représenter pour les élections de 2022. «Je vais compléter ma maîtrise en Science politique avant tout, mais une fois terminée, je me vois bien refaire le saut», explique-t-il.

Ne pas être député ne signifie aucunement ne pas s’investir dans son parti. Il prévoit arborer le rouge lors des assemblées politiques de son université et continuer de faire partie de la Commission-Jeunesse du Parti libéral du Québec. «Ce que j’ai découvert lors de ma campagne, c’est une passion pour le public», mentionne-t-il avant d’ajouter que le futur sera excitant pour les libéraux. «Je me trouve extrêmement chanceux de faire partie de la renaissance de mon parti.»

De son côté, Thomas Gaudreault, également âgé de 21, savait dans quoi il s’embarquait, lorsqu’il a décidé de représenter le Parti québécois dans Roberval, la circonscription du premier ministre sortant. L’ancien journaliste envisage de poursuivre ses études en communication, mais il songe à la possibilité de se représenter lors de l’élection partielle dans Roberval. «J’y pense, mais je n’ai pas encore pris de décision. Ce qui est certain, c’est que je vais m’impliquer d’une façon ou d’une autre pour aider mon parti à gagner», dit-il, certain qu’un individu peut contribuer au bien d’une formation politique, sans pour autant être candidat.

William Fradette et Thomas Gaudreault, lors d’un rassemblement péquiste.

Pour son collègue du LacSaint-Jean, William Fradette, 23 ans, la campagne qu’il a menée lui a donné la piqure de la politique. «Même si j’ai perdu les élections, j’ai gagné énormément, je ne suis aucunement amer, mais au contraire très content», affirme celui qui débutera ses études au Barreau prochainement. Le jeune membre du Parti québécois perçoit la difficile soirée du 1er octobre dernier comme un signal qu’il est temps pour son parti de se poser des questions.

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