Récupération et transformation | Des solutions au gaspillage alimentaire

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Bien que le compostage reste l’option la plus sensée lorsque vient le temps de jeter des résidus alimentaires, il ne faut pas s’appuyer que sur cette solution écologique selon la chargée de projet en saine alimentation à la Table intersectorielle régionale en saines habitudes de vie, Anne-Marie Bérubé.

«Il y a malheureusement trop de gaspillage. Il devrait y avoir des programmes en récupération et en transformation d’aliments», témoigne Mme Bérubé.Pour Geneviève Savard, intervenante pour Aide-Parents plus, responsable des cuisines collectives et du programme Écono dan’l’frigo, le gaspillage alimentaire est un fléau. «Je suis dépassée de voir que nous sommes obligés de faire du compostage parce qu’il y a trop de gaspillage. Quand j’en vois qui jette les choux gras, je me dis qu’il y aurait eu quelque chose à faire, cela aurait pu être transformé.» Selon le site web de Recyc-Québec, 63 % du contenu envoyé au compostage ou à la poubelle aurait pu être consommé.

 

En 2015, l’alimentation était, en ordre d’importance, la troisième dépense la plus élevée chez les Canadiens avec un taux de 14,3 % selon Statistique Canada. Anne-Marie Bérubé conseille plusieurs astuces utiles pour économiser. Notamment, la planification et cuisiner par soi-même la plupart des mets. «Ce qui est bien avec la planification, c’est que l’on sait ce dont nous avons besoin pour manger durant la semaine, il n’y a alors pas d’excès, il y a davantage de calcul.»

Recyc-Québec affirme qu’un ménage moyen gaspille 140 kg de nourriture chaque année, soit une perte annuelle de 1 100 $. «Il faut travailler pour ne pas gaspiller, on peut canner, transformer», mentionne Geneviève Savard.Le vrac est aussi à privilégier par souci de l’environnement», précise pour sa part Anne-Marie Bérubé. 

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