Les billets verts du Père Noël
Ceux qui décorent avant le mois de décembre sont les mêmes qui nous font détester Noël.
Se faire harceler par l’album de Noël de Marie-Ève Janvier et de Jean-François Breau pendant qu’on magasine du windshield washer -40° au Canadien Tire, c’est plus dépri-mant qu’entraînant.
Au même titre que combler la «dépression saisonnière» par des guirlandes vertes et des boules rouges, ce n’est peut-être pas la meilleure des thérapies.
Noël est devenu une fête commerciale qui comble les tablettes de futilités qu’on liquide à 50 % chaque quatrième vendredi de novembre. Les jour-nalistes se délectent de l’hystérie qu’occasionne le Black Friday : paraîtrait que voir des gens se ruer et s’arracher les télés fait du bon contenu.
La tendance est à réduire son empreinte environnementale, mais les montres électroniques, les ordinateurs portables et les tablettes sont les premiers items à disparaître lors de ces fameux rabais. Cette tradition mélangée à la surconsommation incite à la dépense et à l’excès sans jamais obtenir une justification notable à son achat.
Pour reprendre les mots de Pierre-Yves McSween, en as-tu vraiment besoin?