Sylvie Fréchette livre un message de persévérance

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C’est un message d’espoir et de persévérance que l’ex-championne olympique de nage synchronisée, Sylvie Fréchette, a livré au cours d’une conférence lundi soir à l’École polyvalente d’Arvida.

Devant un auditoire d’une cinquantaine de personnes, la conférencière s’est servie de son parcours personnel pour inculquer certaines leçons de vie. «Faire quelque chose sans aucune attente, faire quelque chose parce qu’on aime ça. C’est un concept qu’on a oublié. De nos jours, pour faire quelque chose, il faut que ça donne quelque chose. Aimer ce qu’on fait c’est un privilège dans la vie», a-t-elle déploré.

C’est après son retour des Jeux olympiques de 1992 que l’ex-athlète a commencé à donner des conférences pendant un peu plus de trois ans. S’en sont suivis les Jeux olympiques de 1996 et son départ pour Las Vegas. Il a fallu attendre son retour au Québec en 2006 pour que Mme Fréchette recommence l’expérience des grands auditoires. Autant devant des publics plus jeunes que certains un peu plus âgés, Sylvie Fréchette tire beaucoup de ses conférences.

« Ma vie ne change pas, mais les constats que je tire de ma conférence sont très différents et je suis plus à l’aise d’être vrai, j’ai moins peur du jugement», explique Mme Fréchette.

Elle a raconté que dès l’âge de 13 ans, elle passait plus de 35 heures semaine dans la piscine, ce qui témoigne de sa passion du sport aquatique. Aujourd’hui mère de deux adolescentes, elle met de l’avant l’importance qu’elles choisissent elles-mêmes de s’impliquer ou non dans le sport. Comme leur mère, elles investissent beaucoup de temps, chaque semaine, dans cette discipline. Âgée de 13 ans, sa cadette passe près de 25 heures dans l’eau toutes les semaines. «J’ai tellement souhaité que mes filles ne fassent pas ça, parce que depuis qu’elles sont nées, quand les gens les voient, ils disent : ‘’ vas-tu bien nager comme ta mère ?’’», dit-elle.

Elle a conclu la soirée par une citation qui lui tient à cœur et qui l’a touchée : «C’était impossible à accomplir, mais on a oublié de leur dire, alors ils l’ont fait»

 

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