Milléniaux: aux urnes!

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Les milléniaux se sont mobilisés par milliers lors de la marche pour le climat. Seront-ils autant à faire entendre leur voix le 21 septembre prochain? C’est souhaitable, car voter pour ses convictions fait autant bouger les choses que marcher au centre-ville de Montréal.

Cette année, les milléniaux (18 – 35 ans) représentent 26.5% de l’électorat avec 7,2 millions d’électeurs, soit plus du quart des votants, selon Élections Canada. C’est un poids politique important et pourtant, seuls 57.25% de cette tranche d’âge avait exercé son droit de vote lors des élections fédérales de 2015. Celle ayant le meilleur taux de participation était les 65 – 74 ans.

Dans le cadre des élections municipales en 2017, HuffPost Québec a publié «Milléniaux, allez voter!». De cet article est ressorti un argument concernant nos voisins états-uniens facilement applicable aux élections fédérales. «Un président nihiliste a été élu et fait reculer dans le temps parce que 51% de milléniaux ne se sont pas présentés aux urnes, parce que 51% des milléniaux ne pensaient pas que leur vote allait faire la différence…» Il s’agit dans cette situation d’un retour en arrière, mais tout de même d’un changement drastique des valeurs. Un changement de mentalité se fait progressivement et les milléniaux sont maintenant assez nombreux sur la scène politique pour se faire entendre.

Vers l’avenir et plus loin encore!

Le prochain gouvernement au pouvoir touche certes la nation canadienne, mais touchera d’autant plus les milléniaux puisqu’il s’agit de leur avenir. Il décidera ce pourquoi ils paieront des impôts et des taxes, les projets qui les toucheront directement, les initiatives prises envers la planète et les relations avec les autres pays. Sur ce dernier point, les milléniaux ont tout intérêt à se sentir impliqués. La planète est littéralement leur terrain de jeu, au contraire des boomers qui restent souvent sur une terre plus «locale.» En quête de plaisir, les milléniaux voyagent et vont à la rencontre de d’autres nationalités. D’où l’intérêt d’avoir un gouvernement soucieux des relations internationales.

Sans compter que voter est un privilège que tous n’ont pas. C’est le cas des Afghans. En septembre dernier avaient lieu les élections en Afghanistan. Les citoyens étaient invités à se présenter, mais malheureusement, ces électeurs étaient attendu par les talibans aux urnes. Tous les jours, des organismes tels que «Freedom rights» travaillent à faciliter l’accès à la vie politique des citoyens de plusieurs pays. Pendant ce temps au Canada, les habitants peuvent donner leur opinion sur différentes tribunes et élire leur futur gouvernement librement. Aucune organisation n’a besoin de s’immiscer. Voter n’est pas limité par une dictature, un régime de peur ou le sexe d’une personne. Alors que l’action est considérée comme un acquis, c’est en fait le pouvoir de changer les choses. Ainsi ne pas voter pour ses convictions, c’est perdre le droit de militer pour.

 

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