Deux judokas prêts pour les Jeux du Canada
Les deux athlètes du club Judokas Jonquière qui participeront aux Jeux du Canada, Arno Blacquière et Anne-Clara Guérin, sont prêts à fouler les tapis à Red Deer en Alberta lors de l’événement qui aura lieu du 15 février au 3 mars.
Les deux adolescents ont saisi, en novembre dernier, leur chance de participer à l’événement d’envergure nationale. C’était leur unique opportunité, car les compétitions englobent seulement les judokas nés entre 2001 et 2004 et que les Jeux ont lieu aux quatre ans.
La victoire lors des sélections qui se sont déroulées à Québec en novembre dernier a donc été très bien reçue par les athlètes de la région. «J’étais très heureux, surtout que je n’avais pas réussi à me qualifier aux derniers Jeux du Québec. C’est excitant de pouvoir faire partie de quelque chose d’une encore plus grande envergure», affirme le Baieriverain Arno Blacquière.
«C’est vraiment une belle expérience qu’on va vivre. Ça va m’apporter beaucoup, surtout si le résultat est favorable», mentionne quant à elle la Jonquiéroise Anne-Clara Guérin. Après plusieurs podiums lors des dernières éditions des championnats canadiens de judo, présentés à Calgary, les deux athlètes ont en effet des espoirs élevés quant à leur éventuel résultat.
Alors que Guérin a obtenu une troisième place l’an dernier, Blacquière cherchera à rebondir après une défaite lors de son premier combat de la même édition, lui qui a déjà obtenu une première place auparavant. «Même si la compétition n’est pas la même, nous affronterons pratiquement les mêmes personnes qu’au championnat canadien. Je vise donc encore un podium», explique Anne-Clara Guérin.
Pour récidiver dans quelques semaines, les judokas ont été préparés rigoureusement, notamment avec deux compétitions en France avec un camp d’entraînement où l’intensité était élevée. Les athlètes continuent également à s’entraîner quotidiennement au club de judo à Jonquière.
Au-delà des résultats, Arno Blacquière compte bien profiter de l’expérience qu’il vivra lors des journées de compétition. «Ça va surtout être de très beaux souvenirs que peu de gens ont l’occasion de vivre», conclut le judoka.