Mario Simard attiré par « l’unité » des bloquistes

Partagez :

Le politologue et chargé de cours à l’UQAC, Mario Simard, explique que c’est le vent « d’enthousiasme » et « d’unité » dans les rangs bloquistes qui l’ont amené à lancer sa candidature pour l’investiture du Bloc québécois dans Jonquière.

Mario Simard lance sa candidature pour l’investiture du Bloc québécois dans Jonquière.
Crédit photo : Communiqué de presse ; lancement de candidature.

C’est en mars dernier que s’est tenu à Sorel-Tracy le Congrès de refondation du Bloc québécois, un important rassemblement de militants, d’élus et d’anciens du parti.  « Au Congrès, il y avait un sentiment d’unité dans le parti. J’y ai vu de vieilles connaissances, et ça m’a donné confiance », a-t-il dit en entrevue.

Selon lui, ce vent d’unité est attribuable à l’arrivée du nouveau chef, Yves-François Blanchet, qui succède à Martine Ouellet et à une période d’instabilité du parti. « Le Bloc a connu des difficultés au cours des dernières années. Ça fait un bout que le mouvement souverainiste se tire dans le pied. On peut maintenant se concentrer sur les enjeux. »

Simard affirme que l’arrivée de leur nouveau chef est un des aspects importants qui l’ont poussé à lancer sa candidature. Il croit également que le parti doit s’attendre à « un retour de balancier » et à l’élection d’un plus grand nombre de candidats bloquistes aux prochaines élections fédérales, puisque « la situation au gouvernement canadien est favorable ». « On n’a pas le soutien d’Ottawa, a-t-il ajouté. Maintenant, on arrive dans une conjoncture. La gestion de l’offre, les forêts, l’environnement et les intérêts régionaux sont des enjeux mis de côté. »

Selon lui, une importante partie de leurs partisans ont migré vers le Nouveau Parti démocratique (NPD) aux dernières élections fédérales de 2015. Les faibles intentions de vote annoncées pour le NPD en vue des prochaines élections annonceraient un retour de beaucoup d’électeurs vers le Bloc québécois.

Un homme d’expérience

Mario Simard est un militant souverainiste de longue date. Il a participé à l’investiture péquiste dans la circonscription du Dubuc aux dernières élections provinciales, qui a été remportée de justesse par Marie-Annick Fortin à 51 % des voix. C’est finalement le candidat caquiste François Tremblay qui a été élu député du comté.

S’il remporte son investiture, le politologue briguera, l’automne prochain, le poste de député contre l’actuelle députée néodémocrate, Karine Trudel, et le médaillé paralympique en natation dans les rangs conservateurs, Philippe Gagnon.

Partagez :