jeudi , 30 mars 2023

Des sans-abri trouvent refuge dans les commerces

La gérante du Subway Émilie Gagnon dit avoir toujours des tables  libres pour les sans-abri du quartier.

Si les employés de la bibliothèque de Chicoutimi font parfois face à des situations problématiques avec des itinérants, il en va autrement pour des commerces du même secteur, dont le Subway. « Habituellement, ça se passe assez bien. Ils viennent, et nous, on leur offre un verre d’eau », affirme la gérante, Émilie Gagnon.

Le 1er février, il a été rapporté par Radio-Canada qu’il y a de plus en plus d’interventions policières à la bibliothèque de Chicoutimi. Cette journée-là, un policier est intervenu auprès d’un sans-abri au comportement violent, qui a tenté de résister au policier.

Depuis l’arrivée des températures froides, la gérante du Subway a remarqué une augmentation du nombre d’itinérants dans son restaurant durant la journée. Elle rapporte ne pas avoir eu de problème avec les personnes qui trouvent refuge dans son établissement.

Sa clientèle réagit bien aux itinérants selon la gérante du Subway. « Souvent, il y a des clients qui leur offrent de la nourriture. On en a quelques-uns qui viennent assez régulièrement, les gens leur offrent un café, un repas », conclut-elle.

 

La Maison des Sans-abri garde ses portes ouvertes

À la Maison d’accueil pour sans-abri de Chicoutimi, un refuge est mis en place afin de pouvoir accepter une dizaine de sans-abri de plus. « Avant il n’y avait pas de refuge, donc quand la maison était pleine, on n’avait plus de place », rapporte un intervenant de la Maison, Yves Langevin.

Les Itinérants ont cinq repas par jour et même si la maison est plus plein lors des périodes de grand froid, M. Langevin rapporte que l’organisme « ne refuse pas de monde ».

« On fait de notre possible, même si c’est le fouillis un peu », explique l’intervenant qui précise que les sans-abris peuvent se réfugier à l’intérieur même lorsqu’il n’y a pas de place dans les chambres.

À propos de Emilie Palumbi

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Emilie Palumbi est une Châteauguoise de 19 ans passionnée par l’écriture depuis son enfance. Avec son imagination surnaturelle, la jeune fille de l’époque écrivait plusieurs histoires fictives à sa famille. Au fil des années, sa curiosité l’a mené à rédiger et à raconter les quotidiens de son entourage, et la piqûre pour le journalisme est apparue. La science est aussi un autre de ses champs d’intérêt. Elle écoute des séries scientifiques, comme Doctor Who, des films de science-fiction tels que les Star Wars et des vidéos éducatives dans le domaine sur YouTube. D’apparence introvertie, Emilie Palumbi est une femme ouverte à tous et ne craint pas à partager sa belle personnalité lorsqu’elle est en bonne compagnie. Après ses études, Emilie aimerait travailler au journal Le Soleil de Châteauguay et espère vivre en campagne entourée d’une partie de la magnifique flore du Québec.

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