Élection partielle à Saguenay | Gilles Tremblay officialise sa candidature
Après Jimmy Bouchard et Daniel Tremblay-Larouche, Gilles Tremblay est le 3e candidat à officialiser sa candidature pour l’élection partielle du 15 décembre prochain dans le district 1 de Saguenay. Le retraité de Rio Tinto porte les couleurs de l’Équipe du renouveau démocratique (ERD) et met en avant qu’un grand district mérite de grands efforts.
Devant la trentaine de partisans de l’ERD et des proches rassemblée au Café bistro d’la Coop de Lac-Kénogami, M.Tremblay a motivé sa décision par son attrait de la politique. «J’ai toujours démontré de l’intérêt pour la politique, c’est comme une passion, et ce depuis mes 18 ans», explique celui qui était présent à la fondation de l’ERD et candidat en 2013 dans le district 4. Ses premiers mots dans cette campagne se sont axés sur la défense du district. «Je suis à l’écoute des besoins et en travaillant avec les différents comités on va se mettre à l’ouvrage», avance-t-il. Préservation du lac, entretien des rangs, développement de Jonquière et promotion du développement durable sont des axes de travail que le candidat a ciblés.
Une disponibilité essentielle
Le tout jeune retraité affirme que depuis les derniers découpages de district qui ont agrandi les territoires, les conseillers doivent être disponibles à 100% pour leurs citoyens. «Lors des élections municipales de 2017, je ne souhaitais pas me présenter car j’étais encore en activité, j’ai été un soutien de l’ombre de la campagne de Mme Néron. Aujourd’hui, me voilà prêt à servir.»
Josée Néron diminuera les salaires des conseillers
La mairesse de Saguenay, Josée Néron, venue soutenir Gilles Tremblay, en a profité pour réitérer son envie de diminuer les salaires des conseillers exprimée lors du dernier conseil municipal. «Le 16 000$ d’allocation de dépenses qui aurait dû être imposable par le fédéral et le provincial ne l’a finalement été que par le fédéral. Ce que j’entends proposer aux membres du conseil c’est de faire une diminution de salaire du montant qui n’a jamais été imposé par le provincial. On me dit autour de 5000$. C’est une proposition dont on va discuter en vue de la préparation du budget 2020. Est-ce que cela va mettre fin à la grogne? Je ne sais pas mais je pense que la population va voir que nous, les élus, sommes sensibles et bougeons dans ce sens.»