La grève se poursuit dans les CPE

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Même si les négociations se poursuivent, les travailleuses et travailleurs en CPE du Saguenay-Lac-Saint-Jean ont débrayé pour une deuxième journée consécutive mercredi. C’est la cinquième journée d’un mandat de grève de dix signé plus tôt cet automne par le syndicat affilié à la CSN.  

 « Ça avance dans les négociations. On reçoit de belles offres, mais il faudrait travailler encore plus que ce que l’on fait en ce moment pour avoir accès à ces augmentations de salaire-là », avance la déléguée syndicale du CPE de la Sagamie à Jonquière, Mylène Lapointe.

Les travailleurs du CPE de la Sagamie étaient présents en grand nombre ce matin devant les installations.

Rappelons que ceux-ci revendiquent de meilleures rémunérations, une réorganisation de leurs tâches, notamment en lien avec les enfants à besoins particuliers ainsi que des conditions de travail plus avantageuses. Le tout dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre.

Mme Lapointe rapporte toutefois que les mêmes problématiques reviennent à chaque négociation et que c’est ce qui explique pourquoi les deux parties  n’en sont toujours pas venues  à une entente.

« On n’a toujours pas d’aide concernant les enfants à besoins particuliers, donc c’est pour ça qu’on fait encore la grève. Et toutes les fois où il y a une ouverture,  ils mettent inévitablement à l’écart les cuisinières et tous ceux qui ne sont pas éducatrices à la garderie », explique-t-elle.

Elle précise  que ce sont bien tous les employés des CPE qui sont touchés par ce conflit de travail et non pas seulement les éducateurs et éducatrices.

Jeudi devant les bureaux des députés

 Les employés des CPE régionaux se rendront devant les bureaux des députés de la CAQ jeudi. Cependant, ce ne sont pas tous les CPE qui seront au rendez-vous.

« C’est un choix pour chaque garderie. Personnellement au CPE de la Sagamie, nous resterons devant la garderie, mais il y en a beaucoup qui vont se déplacer devant les bureaux des députés principalement au Lac-Saint-Jean et à Chicoutimi », souligne Mylène Lapointe.

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