Les pools de hockey, une passion

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Sylvain Fortin est un organisateur de pools de hockey depuis maintenant 35 ans. En plus de s’occuper d’une dizaine d’entre eux, il participe à plusieurs autres afin d’assouvir sa passion pour le sport favori des Canadiens, mais aussi pour tenter de mettre la main sur une petite cagnotte.

Sylvain Fortin organisera aussi des pools de mi-saison en Janvier. Photo: Samuel Duchaine

Les pools de hockey sont bien plus qu’une simple gageure entre copains pour le Jonquiérois. «C’est gros et on est sérieux. Il y a un bon montant en jeu, mais on met beaucoup de temps sur notre préparation. Ça ajoute à l’engouement des matchs. Le soir je regarde le hockey à la télévision avec mon ordinateur et je suis mes joueurs en temps réel.» Au cours de la période comprise entre le 20 septembre et le 20 octobre, M. Fortin en a fait 27 différents.

Cette activité est très populaire dans la région. Il y a même des gens de partout qui se déplacent pour participer à un ou l’autre des 17 qu’il organise, notamment les trois plus gros offerts au coût de 500 $ chacun. «Il n’y en a pas de gros comme ça ailleurs qu’au Saguenay–Lac-Saint-Jean. On a des gens de Montréal, de Sherbrooke, de La Malbaie. Les participants de Trois-Rivières sont de gros joueurs, ils viennent souvent à plusieurs équipes et ils gagnent une fois sur deux», raconte M. Fortin. La cagnotte est aussi très intéressante pour les participants, qui peuvent mettre la main sur 10 000 $ à la fin de la saison.

La cagnotte de 10 000$ est accompagnée d’un trophée pour immortaliser la victoire. Photo: Samuel Duchaine

Sa stratégie

Chaque joueur a sa propre stratégie quand vient le temps de faire plusieurs pools. M. Fortin préconise de choisir le même joueur dans plusieurs alignements et de prendre les joueurs d’une même équipe, mais surtout, avoir une excellente préparation.

«Je me prépare un an à l’avance. Dès que la saison commence, en plus de regarder les statistiques de mes joueurs, je prends des notes pour la prochaine saison. Quand j’arrive au moment de faire mes choix, j’ai plusieurs pages de notes et j’ai des informations sur tous les joueurs, à savoir comment ils se comportent en début de saison, leurs blessures des dernières années et plein d’autres éléments que je dois considérer quand vient le temps de choisir.»

Les rangs de sélections sont souvent décidés au hasard. M. Fortin croit que la meilleure position se trouve la plus proche du centre. «Si tu choisis premier, tu vas être dernier à la deuxième ronde. Je préfère être au centre et avoir plus de possibilités et de liberté, confie-t-il. La stratégie change aussi selon le rang de sélection. Quand je suis dans les premiers, je choisis mon gardien ou mon équipe parce que c’est plus facile de prédire le succès ou non et les choix sont plus limités.»

 

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