Tir à la corde | 13 400$ amassés pour Centraide
La huitième compétition de tir à la corde d’un CF-18 a permis d’amasser 13 400$ pour l’organisme Centraide. Près de 220 participants civils, divisés en 22 équipes, ont affronté les 16 équipes militaires, jeudi après-midi.
L’événement a été ouvert par le commandant de la Base des Forces canadiennes de Bagotville, le colonel Normand Gagné. L’invité d’honneur n’était autre que le médaillé d’or olympique au 1000 mètres en patinage de vitesse sur courte piste, Samuel Girard, originaire de Ferland-et-Boilleau.
Cette compétition amicale consiste à tirer un avion de chasse CF-18, pesant près de 36 000 livres, sur 20 mètres. En équipe de 10, les participants doivent user de coordination, de force et de stratégie afin de relever cet impressionnant défi.
Samuel Girard a eu l’occasion de participer à la première tirée à la corde, dans une des équipes de militaires. «C’était un bel honneur de pouvoir tirer le premier avion en compagnie du commandant, déclare le patineur de vitesse. En plus c’est pour une bonne cause, ça me tient à cœur d’être un bon porte-parole dans la région.»
Pour le colonel Normand Gagné, «c’est une très belle expérience, et c’est important pour la cause. En plus c’est un bon entraînement, c’est plus difficile de tirer l’avion que de le piloter», a-t-il ajouté avec une touche d’humour.
C’est une équipe civile, Rio-Tinto – ArvidaAP60, qui a remporté le trophée du commandant, avec un respectable temps de 16,18 secondes. C’est la cinquième année de suite que les militaires se font battre au tir à la corde. «On espérait l’emporter cette année, mais l’important ce n’est pas de gagner, c’est la cause», rappelle le colonel Gagné.
«C’est un défi intéressant, on adore la cause, et ça permet de nous rapprocher entre collègues», ont mentionné deux participants de l’équipe de la Ville de Saguenay, venus relever le défi pour la première fois.
Les 13 400$ amassés pour Centraide seront réinvestis dans les 98 organismes associés, qui ont aidé près de 72 000 personnes l’année dernière dans la région, soit près d’une personne sur quatre.