129 jeunes adultes de plus qui demandent de l’aide
L’équipe d’intervention du Café-Jeunesse de Chicoutimi a rencontré 129 personnes de plus que l’an dernier. Dévoilé lundi lors l’assemblée générale annuelle, le rapport d’activités 2019-2020 est positif aux yeux de l’organisme qui œuvre auprès de jeunes adultes âgés entre 18 et 35 ans.
Alice Proulx
aliceproulx@ymail.com
Au cours de l’année précédente, le Café-Jeunesse a réalisé plus de 2 780 interventions de type individuel et collectif, en plus de prêter main-forte à un total de 674 personnes différentes. L’organisme a pu compter sur l’aide de 60 bénévoles pour offrir divers services tels que du soutien, de l’accompagnement, de l’écoute, de l’information et de la prévention.
« Il y a deux façons de voir ce rapport. Soit qu’il y a plus de monde dans le besoin, soit qu’il y a plus de monde qui demande de l’aide. Donc, pour nous, le plus important c’est que nos services servent vraiment à ces jeunes-là. Si on arrive à les accompagner le mieux possible, c’est réussi », confie l’intervenante sociale, Lucie Tremblay.
Selon la technicienne en travail social, Tanya Bouchard, une hausse du nombre d’interventions est prévue dans la prochaine année en raison de la pandémie. « Durant le confinement, ils se sont retrouvés plus seuls qu’ils l’étaient et ont rencontré divers problèmes reliés à cet isolement », soulève-t-elle.
De tout pour tous
Que ce soit pour des problèmes d’insécurité alimentaire, d’itinérance ou de santé mentale, chacun y trouve sa place et est accueilli en bonne et due forme. « C’est vraiment un soulagement pour eux de savoir qu’il y a toujours un endroit pour les écouter et les aider », soulève Tanya Bouchard. Afin de briser l’isolement et créer des liens d’amitié, le Café-Jeunesse propose des ateliers culinaires et des repas thématiques aux personnes dans le besoin. Un système de dépannage alimentaire et matériel est également mis en place.
Par ailleurs, un projet d’habitation communautaire qui permettrait la location de 12 appartements à moindres coûts est sur les rails. « Les jeunes payeraient seulement 25 % de leur revenu pour se consacrer à un projet de vie », termine Mme Tremblay qui souhaite profondément que ce projet voit le jour.