Slalom d’automne au Cépal: un podium composé de futurs olympiens
Michael Tayler et Florence Maheu ont triomphé lors de la compétition de slalom en kayak à la Rivière aux Sables. La première s’est classée en tête dans la catégorie féminine tandis que son coéquipier a pour sa part obtenu le meilleur temps de toute la compétition, le 26 septembre dernier.
La compétition de slalom en kayak, organisée par Xavier Allaire-Vigeant, avait de quoi en impressionner plus d’un. Sur un total de 45 participants, 21 compétiteurs provenaient de l’équipe nationale canadienne. Malgré qu’ils étaient tous dans la même équipe, l’esprit compétitif de chaque athlète était présent, des petits clans se sont formés, équipe Québec et équipe Ontario. Des encouragements dans les deux langues officielles se faisaient entendre tout au long de la compétition.
Les Québécois ont été classés sur la plus haute marche du podium dans presque toutes les catégories, sauf deux étant le meilleur temps, qui appartient à Michael Tayler un Ottavien, et dans la catégorie junior (14 ans et moins).
L’entraîneur d’équipe Canada, Michal Staniszewski était très fier de son équipe et heureux d’avoir participé à l’événement. Il a affirmé que c’est l’un des plus beaux endroits pour pratiquer ce sport. Il veut revenir l’an prochain et souhaite que ça devienne une tradition annuelle.
L’entraîneur aimerait aussi que soit ajouté une catégorie à l’événement saguenéenne : « Je souhaite que l’organisation agrandisse le parcours afin qu’une compétition pour les plus jeunes puisse se faire dans la partie de la rivière avec moins de remous ». De plus, M. Staniszewski est fier de compter sur trois de ses athlètes lors des prochains Jeux olympiques, dont les deux gagnants de la plus récente compétition.
Le président de l’événement, Xavier Allaire-Vigeant se dit très satisfait du nombre de participants, deux fois plus élevé qu’à la dernière édition. Il espère que le gouvernement ainsi que la Ville de Saguenay contribueront financièrement afin que chaque année, le Championnat canadien se fasse dans la région. Son projet lui tient grandement à cœur parce qu’il veut faire découvrir le sport qui le passionne à la communauté, tout en faisant découvrir la région aux compétiteurs.
Malgré le temps froid, hâtif au Saguenay, la compétition doit se tenir en automne. Depuis le déluge de 1996, la rivière est devenue deux fois plus large, donc l’été, il n’y a pas assez d’eau concentrée au centre de la rivière pour pratiquer le slalom en kayak, ce qui ne semble pas effrayer les adeptes de kayak.
Enfin, la Covid n’a pas complexifié la tenue de la compétition : « C’est assez facile, car chaque compétiteur a son équipement à lui et c’est un sport sans contact. Cependant, il a fallu mettre plus d’efforts dans l’organisation. », a conclu le président.