« Les gens ici ont faim de grands projets » – Richard Martel

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Pour le député conservateur dans Chicoutimi-Le Fjord, Richard Martel, il est important pour la région de saisir l’opportunité offerte par le projet de GNL Québec.

Le député conservateur, Richard Martel croit qu’il faut saisir le projet GNL Québec et être opportuniste.

 Lors du dépôt de son mémoire mardi soir, dans le cadre des audiences du BAPE, M. Martel a confirmé qu’il était primordial de diversifier l’économie locale et d’avoir différents projets qui aideront la région à prospérer économiquement. « Si Rio Tinto disparait, ça va être difficile pour la région, car il y a beaucoup d’équipementiers qui sont dépendants de Rio Tinto. Beaucoup de gens dans la région travaillent pour l’entreprise », a fait valoir M. Martel.  

 Depuis sa réélection en 2019, il a côtoyé de nombreux citoyens qui ont mentionné leur intérêt pour les grands projets régionaux. « Les gens ici ont faim de grands projets »a-t-il expliqué. 

 Le débuté se dit préoccupé par l’environnement, mais confirmé que le projet était bien construit« GNL veut former des comités de consultation avec les élus, les groupes, environnementaux et les citoyens pour en discuter et être certain que le projet soit bien réalisé. » Pour le député, il est clair que GNL va créer beaucoup de richesses et aura des retombées économiques positives pour la région. 

 Les étudiants sont inquiets 

Dans un tout autre ordre d’idées, la Coalition étudiante pour un virage environnemental et social souligné qu’elle a contacté un total de 48 associations étudiantes, soit 300 000 jeunes qui sont contre le projet. Florence Lachapelle a confirmé que les jeunes vivaient un stress constant et que leur point de vue devait être entendu puisqu’ils représentent l’avenir. 

 L’Association générale des étudiants et étudiantes du collège de Chicoutimi (L’AGEECC) a aussi témoigné qu’elle n’était pas en faveur de GNL Québec. L’organisation croit que le projet n’a pas énormément d’avantages et qu’il ne faut pas prendre le risque de perdre le fjord et les richesses de la région. « C’est nous la prochaine génération qui subira les catastrophes de ce projet, écoutez-nous pour une fois », témoigné le responsable des affaires sociales politiques environnementales de L’AGEEC, Jean-Simon Desrochers. 

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