La lutte à la désinformation, plus importante que jamais

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Priscilla Plamondon-Lalancette a aussi abordé l’avenir du métier de journaliste. Elle croit que c’est avec le journalisme d’impact que les médias pourront bien se démarquer à travers les réseaux sociaux.
Photo: Béatrice Rooney

 

La lutte contre la consommation de mauvaises informations est plus importante que jamais, puisqu’elle influence les actions et la vision du monde. C’est ce que croit la journaliste à Radio-Canada et présidente régionale de la Fédération professionnelle des journalistes du Québec (FPJQ), Priscilla Plamandon-Lalancette. 

 Cette dernière a partagé ces informations et ses convictions lors d’une conférence et discussion au Café Cambio, mardi soir. La soirée présentée par l’Institut de formation théologique et pastorale sur le thème de la rigueur journalistique contre la désinformation était également diffusée en ligne. 

 Mme Plamondon-Lalancette a fait valoir que les fausses nouvelles sont très attirantes pour le public, éduqué ou non, puisqu’elles jouent avec les émotions. Elles disent ce que les personnes veulent entendre. C’est ce qui explique qu’en cette situation particulière et sensible, elles grimpent en popularité.  

 À l’ère des réseaux sociaux, ces fausses informations se propagent plus vite que celles vérifiées. Lorsqu’un média diffuse un article pour dénoncer une désinformation, celui-ci ne sera jamais autant partagé ou «aimé» que la nouvelle en question.  

 Selon la journaliste, il n’existe qu’une seule solution à ce problème. Il faut que la population soit plus conscientisée et plus alerte sur les réseaux sociaux. «On doit avoir plus de gens qui signalent les fausses nouvelles et qui agissent un peu comme des décrypteurs, parce qu’en ce moment au Québec, seulement six personnes sont payées pour analyser l’information qui circule.» 

 Récemment, plusieurs contenus ont été retirés de la part les géants du Web, comme Facebook et YouTube, parce qu’ils étaient trompeurs. Ces décisions ont été critiquées en invoquant des raisons de censure et de liberté d’expression. La conférencière croit qu’il ne s’agit pas de censure, puisque les propos peuvent brimer la démocratie. « Pourquoi une information devrait-elle circuler si elle est fausse ? » at-elle questionné 

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