Ligne Micoua-Saguenay: les travaux sont lancés
La construction de la ligne Micoua-Saguenay a été lancée officiellement jeudi lors d’une pelletée de terre virtuelle. Cette ligne électrique reliera la région de la Côte-Nord au Saguenay sur plus de 260 km.
Le projet a pour but de faciliter le transport de l’hydroélectricité du nord au sud. « C’est un projet qui permet de fiabiliser notre grand réseau électrique entre les deux régions » a fièrement expliqué le président d’Hydro Québec TransÉnergie et Équipement, Marc Boucher.
Trois communautés innues participeront au projet, Essipit, Mashteuiatsh et Pessamit. Ce sont plus de 500 travailleurs qui travailleront à la mise en place des 588 pylônes. La date d’échéance est prévue pour la fin 2022 selon la cheffe de projets, Annie Rousseau.
La région du Saguenay bénéficiera d’une compensation de plus d’un demi-million de dollars pour la perte de territoire au profit du projet Micoua-Saguenay. « Cet argent servira à financer un projet dans l’arrondissement de Jonquière à la suite d’une consultation de la population », a expliqué la mairesse de Saguenay, Josée Néron. Plus de cinq millions de dollars seront redistribués en compensation aux MRC du Saguenay et de la Côte-Nord.
Depuis le début du projet en 2016, tous les responsables du projet se sont rencontrés plus d’une centaine de fois afin d’avoir le meilleur tracé pour les pylônes électriques. À ce jour, 150 km de déboisement ont déjà été faits et un campement pouvant accueillir 300 travailleurs a été mis en place sur la Côte-Nord.
L’équipe d’Hydro Québec a tenu à être transparente en ce qui concerne les coûts reliés à la COVID-19. « Oui, il y a eu des coûts additionnels, ça a eu un impact. Est-ce qu’il va y en avoir d’autres? Probablement, mais on va les gérer au fur et à mesure parce que c’est nouveau et on s’adapte », a mentionné le chef de chantier, Marc Garon.
Ce dernier a tenu à spécifier que les mesures sanitaires sont « prises très au sérieux » et que des agents sanitaires veillent aux respects des consignes de la Santé publique.