Une marche silencieuse contre la violence faite aux femmes à Jonquière

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À l’occasion de la Journée de commémoration et d’action contre la violence faite aux femmes, plusieurs personnes ont participé à une marche silencieuse dans les rues de Jonquière et ont assisté à une conférence sur l’exploitation sexuelle, jeudi dernier.

Cette soirée du 6 décembre a clôturé 12 jours d’actions préparées par la Table de concertation sur la violence faite aux femmes et aux adolescentes de Jonquière. Dès 16h30, une marche marquée par le silence a débuté au Patro de Jonquière et elle s’est terminée au Cégep de l’endroit. Cette ballade à pied voulait aussi souligner le 29e anniversaire du triste drame où Marc Lépine a assassiné 14 femmes à la Polytechnique de Montréal.

Vers 18 heures, une conférence sous le thème Entre impasse et espoir, sortir de la prostitution a été offerte par Marie Drouin, une survivante d’exploitation sexuelle.

L’intervenante et membre de la Table de concertation sur la violence faite aux femmes et aux adolescentes de Jonquière, Sarah-Kim Saint-Hilaire, a montré de la satisfaction vis-à-vis le nombre de participants à ces évènements. «Il y a une augmentation, comparativement à l’an dernier. On a doublé le nombre de marcheurs, a-t-elle souligné. Selon la vente de billets, on aurait eu 230 personnes pour la conférence de ce soir.»

Plusieurs étudiantes du programme Techniques de travail social du Cégep de Jonquière ont assisté aux différentes activités, car elles y trouvaient un lien important avec leur future profession.

Violence conjugale

Les données publiées cette semaine par Satistiques Canada révèlent que la Ville de Saguenay est classée dans le haut de la liste des endroits où il y a plus de violence conjugale. Cela a fait réagir la Table de concertation sur la violence faite aux femmes.

«Je suis déçue de voir ça, a exprimé Sarah-Kim Saint-Hilaire. Il y a beaucoup d’organismes qui sont fondés pour lutter contre cette violence. C’est sûr que ce phénomène va exister encore. Notre but, c’est de continuer à promouvoir et de supporter les femmes là-dedans.»

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