Famille un jour, famille pour toujours

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L’ancien capitaine des Saguenéens, Samuel Houde, est parti de son Blainville natal à 16 ans pour s’installer à Chicoutimi, où il est resté jusqu’à la fin de ses 20 ans. Tout son parcours au Saguenay, il l’a passé chez Célyne Brassard et son mari Richard. « J’ai adoré vivre là ! Ça va toujours rester ma famille de pension et je vais toujours rester en contact avec eux », avance-t-il en se remémorant ses années passées dans la ville de la petite maison blanche.

Même après leur départ, les joueurs de hockey ayant vécu en pension restent en relation avec la famille qui les a accueillis. Au niveau junior majeur, les hockeyeurs peuvent passer jusqu’à six ans avec leurs « parents d’adoption », donc forcément, des liens forts se créent.

Après avoir été libéré par le Canadien, Houde a signé un contrat avec le club-école des Penguins de Pittsburgh, en juillet. (Photo Roger Gagnon)

« Tous les étés, je viens au Saguenay et je vais les voir. Aussi, je les texte régulièrement pour prendre de leurs nouvelles. Ça a été ma famille de pension pendant cinq ans, donc c’est impossible qu’on coupe les liens comme ça du jour au lendemain », avoue Samuel Houde, qui a été repêché en cinquième ronde par le Canadien, en 2018.

Même chose pour Mme Brassard, qui explique que de voir Samuel quitter la maison au printemps dernier a été un moment difficile. « On ne l’oubliera jamais ! Quand ils passent autant de temps dans la même pension, on crée des liens qui sont extrêmement puissants », a exprimé celle qui commence un nouveau cycle en hébergeant le plus jeune joueur de la LHJMQ, Matteo Mann, ainsi que le défenseur de 18 ans, Julien Hébert.

Pour l’ancien numéro 88 des Bleuets, les voyages au Saguenay sont des instants rudes en sentiment. « Toutes les fois que je retourne à Chicoutimi et que je retourne voir Richard et Célyne c’est émotif. Ça me rend nostalgique de mon parcours avec les Sags parce que je sais que je ne revivrai plus ce genre de moments-là », a-t-il expliqué, mentionnant qu’il ne garde que de bons souvenirs de son passage dans la région.

Elle continue de suivre leur carrière

Étant avant tout une mordue du hockey, Mme Brassard garde toujours un œil attentif au parcours des joueurs qui sont passés chez elle. « J’en ai eu plusieurs et je continue de les suivre malgré la distance. À tout bout de champ, on se texte et ils nous souhaitent bonne fête. Dans le temps de Noël, c’est la même chose », déclare-t-elle avec une certaine fierté.

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