Football : lorsque le travail prime sur le talent
L’ancien joueur étoile des Gaillards de Jonquière est un exemple de détermination, de travail acharné et de bonnes habitudes. La recrue des Stingers de l’Université de Concordia n’est pas seulement un joueur de football qui se démarque par son intelligence sportive et son éthique de travail. Gabriel Tremblay est aussi étudiant en relations humaines et souhaite devenir thérapeute.
« Je n’ai jamais été le plus talentueux, et dans un sens c’est ce qui m’a poussé à toujours être celui qui travaille le plus fort. »
Gabriel Tremblay est présentement partant comme joueur de ligne défensive ainsi qu sur les unités spéciales dès sa première année. Il est également le leader pour le nombre de ballons recouverts dans le circuit universitaire du football québécois. Bien que cette position soit toute nouvelle pour lui, ce n’est pas cette modification qui changera sa mentalité, raconte-t-il.
Son ancien entraîneur, François Laberge, avait vu son potentiel dès le départ. « Dans le sport ce qu’on remarque en premier c’est souvent le talent d’un joueur. Mais en vrai c’est la mentalité d’un athlète qu’il faut observer. C’est un gars brillant que les autres joueurs avaient envie de suivre, ce n’est pas surprenant qu’il soit déjà partant. »
C’est à l’âge de 9 ans que Gabriel a eu la piqure pour le football. Au secondaire il évolué au poste de secondeur pour les Lynx du Pavillon Wilbrod Dufour d’Alma. « Je n’ai pas seulement appris à jouer au football. C’est surtout ce sport qui m’a appris », il croit que sans l’influence et l’éthique de travail que le sport lui a apporté, il ne serait probablement pas la personne qu’il est. Il souligne que pour se rendre où on veut, il faut être ambitieux, faire des sacrifices et avoir de la discipline.
« Je n’ai pas seulement fait ce qu’on m’a recommandé de faire. Quand on acquiert des bonnes habitudes, on doit en développer d’autres ensuite. Je suis allé voir un nutritionniste je me suis payé un entraîneur. C’est correct de faire comme tout le monde quand on a plus de talent, mais ne t’arrête jamais seulement à ça et ça payera plus. »
Puisque ses efforts payent le footballeur de 20 ans vise encore plus haut. « Au début du Cégep dans les cours on nous demande quel est notre rêve. Moi c’était de jouer universitaire, maintenant je rêve de jouer pro et sinon d’être thérapeute dans la région. »
Dans son entourage, on parle de lui fièrement. Son frère Mathis, plus jeune de deux ans trouve motivant de voir son grand frère évoluer et il espère pouvoir le rejoindre au niveau Universitaire pour jouer avec lui ou contre lui.