Bien gérer son argent à un jeune âge

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Selon le conseiller jeunesse de la Caisse populaire Desjardins de Limoilou, Raphaël Pineau, si voir un conseiller financier dès l’obtention de son premier emploi est une bonne idée, en consulter un à partir de ses 18 ans et à chaque changement qui modifie sa situation financière est carrément essentiel.    

Alors que plusieurs jeunes adultes ne savent pas où aller chercher les ressources pour gérer leur argent et faire les meilleurs choix possibles selon leur profil, Raphaël Pineau présente des astuces qui peuvent valoir cher. 

Selon le conseiller jeunesse, tout commence par le budget. L’intérêt de faire un budget, à son avis, est de savoir combien on dépense.  En inscrivant les dépenses et revenus, on obtient un portrait global de son profil financier.  « Que ce soit parce qu’une personne a un besoin ou parce qu’elle désire avoir de l’éducation financière, mon rôle est de la soutenir, de l’accompagner et d’évaluer les meilleures options pour elle », explique-t-il.   

 

Chez Desjardins, par exemple, l’accent est mis sur l’éducation financière. De nombreux programmes ont été créés pour les jeunes afin de les accompagner dans leurs finances. Photo : Libre de droit

 

Pour tout ce qui englobe les différents programmes d’aide financière, de bourses, de fonds d’urgence ou d’ouverture de comptes d’épargne comme un CELI ou un REER, un conseiller financier saura exactement quoi référer selon le profil de la personne.  Un étudiant complètement autonome sur le plan financier n’aura peut-être pas les mêmes chances d’économiser qu’un étudiant logé chez ses parents qui ne paye que ses dépenses personnelles. Cependant, selon Raphaël Pineau, l’objectif est d’avoir une prise de conscience et d’avoir les bonnes ressources.  

Selon la conseillère financière établie en Montérégie Annie Bérubé, minimiser les dépenses est une des étapes cruciales pour bien gérer son argent. Une option comme SOSCuisine, par exemple, qui est un service de planification alimentaire coûtant 50 $ par année, permet de sélectionner les spéciaux dans les épiceries situées à proximité de soi.  Il est alors possible d’économiser près de 1800 $ chaque année, la nourriture étant un poste de dépense important. Opter pour du seconde-main plutôt que du matériel neuf, faire du covoiturage ou encore prendre le temps de magasiner et effectuer des recherches avant d’acheter constituent des solutions qui, à long terme, peuvent faire une notable différence.  

« On est dans un monde de vitesse, mais les finances, c’est un domaine où il faut être patient.  On n’a pas besoin de faire 150 000 $ par année pour mettre de l’argent dans nos REER.  Il suffit de faire des choix judicieux, prendre le temps », conseille-t-elle. 

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