Clinique Courte Échelle : une première en région

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La Clinique Courte échelle, première clinique paramédicale au Saguenay-Lac-Saint-Jean, a été inaugurée jeudi soir.

Stéphanie Tremblay, ergothérapeute; Catherine Gobeil, physiothérapeute et copropriétaire; Sophie-Krystal Dufour, physiothérapeute et copropriétaire; Brianna Smith, fille de Sophie-Krystal Dufour sont heureuses de l’ouverture de leur clinique. Photo: Rudy Jodoin

Il s’agit d’un nouvel établissement privé de soins de santé et de réadaptation spécialisée avec les enfants. On y retrouve actuellement les services de physiothérapie pédiatrique et d’ergothérapie pédiatrique. Le service d’orthophonie s’ajoutera éventuellement à la liste des aides offertes aux enfants.

C’est en étudiant et en travaillant à l’extérieur de la région que les propriétaires, Catherine Gobeil et Sophie-Krystale Dufour, ont constaté que les parents du Saguenay-Lac-Saint-Jean n’avaient pas accès à des soins privés spécialisés pour leurs enfants, à l’instar des grandes villes telles que Québec et Montréal.

Après avoir travaillé depuis plus d’un an sur ce projet, elles sont parvenues à créer un environnement de thérapie pour que les enfants développent des habiletés motrices par le jeu.  «On trouvait que c’était important d’avoir ça, ici, pour les gens du Saguenay. On veut combler le réseau public, puisqu’il y a beaucoup d’enfants sur des listes d’attentes pour obtenir les services que l’on offre ici. On veut pallier ces trous de services et travailler en collaboration avec le milieu public pour évaluer et traiter ces enfants-là», explique la physiothérapeute, Sophie-Krystale Dufour.

Flexibilité: un avantage du privé

Aperçu de l’intérieur de la Clinique Courte Échelle.

En un mot, Catherine Gobeil pense que le principal avantage du secteur privé réside dans sa flexibilité. «Le système public oblige généralement à se conformer aux heures de rendez-vous disponibles. On offre des rendez-vous de soir, après le travail, et aussi durant la fin de semaine», souligne la physiothérapeute. Catherine Gobeil ajoute que cette caractéristique s’applique tout aussi bien dans la fréquence des traitements. «Si des parents veulent faire des traitements plus rapprochés, on est disponible pour voir les enfants toutes les semaines».

À court terme, Mme Gobeil aimerait combler ses trois salles : physiothérapie, ergothérapie et orthophonie. De plus, elle souhaite rassembler tous les services relatifs à l’enfance tels que la psychoéducation,la neuropsychologie et l’éducation spécialisée.

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