Tourisme hivernal : la saison s’annonce bien
Les intervenants touristiques entrevoient positivement la saison hivernale qui commence aux alentours du mois de décembre. Toutefois, le ralentissement causé par la COVID-19, l’arrivée tardive de la neige et les températures chaudes pourraient jouer les trouble-fêtes.
« À l’heure actuelle, avec la réouverture des frontières et avec le fait que les clients canadiens sont en mesure de venir un peu partout au Québec, c’est sûr qu’on entrevoit très positivement la saison hivernale. Ce sont des clients qui sont très présents pendant cette période, surtout pour la motoneige », déclare la directrice générale de Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean, Julie Dubord.
Tourisme Saguenay-Lac-Saint-Jean espère que la saison hivernale sera encore meilleure que celle estivale, qualifiée de « passablement bonne ». Selon Mme Dubord, la tendance devrait se maintenir, bien qu’il soit trop tôt pour prévoir l’achalandage. « Il n’y a pas encore de données particulières ou son de cloche, contrairement à l’été où les réservations ont commencé très tôt. Cependant, il n’y a rien d’inquiétant. »
Du côté de Contact Nature qui gère notamment le site de pêche blanche sur la baie des Ha! Ha! et le Centre Plein air Bec-Scie, il s’attend à une saison assez normale malgré les mesures sanitaires et compte sur un bassin touristique en grande majorité régional. L’intérêt pour la pêche blanche se démarque particulièrement, alors que les réservations des emplacements au poisson de fond sont parties en moins d’une heure. Ceux pour la pêche à l’éperlan demeurent cependant disponibles. L’organisme réfléchit aussi à la possibilité de rallonger des jours ou d’en ajouter.
C’est plutôt la température qui inquiète, alors que la saison de pêche blanche pourrait être repoussée après la mi-janvier si les glaces ne sont pas prêtes, et que celle de ski de fond et de raquette n’attend que la neige pour débuter. L’avenir de la pêche blanche dans la région est d’ailleurs incertain selon la directrice des communications et marketing de Contact Nature, Marilou Tremblay. « Ça nous inquiète de plus en plus, on se doute que d’ici quelques années ça se peut que la pêche blanche n’ait plus du tout la même formule qu’aujourd’hui. La baie gèle de plus en plus tard, ça se peut que dans quelques années elle ne gèle plus du tout. »