Gestion: le directeur du groupe SABEC donne ses meilleurs conseils

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Le Groupe SABEC est une compagnie de la région spécialisée dans la conception, la fabrication et l’entretien d’outils de coupe. (Photo : Roxane Tremblay) 

 

Ne jamais mentir, être transparent et prioriser la communication récurrente avec ses employés. Voici quelques conseils que le directeur général du Groupe SABEC, Alain Roberge, a transmis aux étudiants en entrepreneuriat de l’UQAC lors d’une vidéoconférence sur la gestion de la croissance en entreprise mercredi midi. 

Il a expliqué d’entrée de jeu que toutes les raisons sont bonnes pour vouloir faire un projet de croissance en entreprise, il suffit seulement de s’assumer et d’être bien prêt à toutes éventualités. 

La rencontre d’une heure a couvert cinq étapes à suivre pour bien réussir un projet de croissance. L’une d’entre elles est la gestion de son personnel. L’homme d’affaires a expliqué comment outiller des employés pour qu’ils soient au meilleur de leurs compétences et entre autres, comment contrer le manque de main d’œuvre. 

Alain Roberge a également parlé de situations difficiles qu’il a vécues pendant son parcours, entre autres, des problèmes financiers. « Ça m’est arrivé souvent de ne pas dormir la nuit, parce que j’avais peur de ne pas pouvoir payer mes employés », a-t-il révélé. 

L’important selon lui, c’est de prévoir les imprévus possibles, de se faire des échéanciers réalisables et de rester terre-à-terre lors de la réalisation d’un projet de croissance. 

Il a terminé la rencontre en citant l’ancien président des États-Unis, Theodore Roosevelt: « Le seul homme à ne jamais faire d’erreurs est celui qui ne fait rien ». Il encourage les jeunes qui souhaite se lancer en entreprenariat à le faire. 

 

Un partage nécessaire 

Le directeur général tient à partager son savoir avec les générations futures pour les outiller le plus possible lors de leur entrée dans le monde des affaires. « Je trippe à faire ça, confie-t-il. C’est mon plus grand rêve de pouvoir montrer des raccourcis à des jeunes entrepreneurs que je ne connaissais pas lorsque j’ai débuté. Si j’ai pu aider une personne aujourd’hui, j’ai effectué mon travail. » 

Du côté de l’UQAC, la responsable des communications et du marketing, Ariane Bouchard, trouve que cette vidéoconférence est une formation de perfectionnement très accessible pour les étudiants.  

« C’est un excellent atout pour les étudiants, surtout quand on commence dans le domaine, qu’on ne sait pas trop comment se lancer et qu’on a un budget plus limité, admet-elle. C’est un excellent coup de pouce pour les futurs entrepreneurs. »

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