2385 orignaux abattus, une augmentation par rapport à 2019

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Les chasseurs avaient pour interdiction en 2022 de tuer la femelle orignal.
Photo Courtoisie

 

Au Saguenay-Lac-Saint-Jean, 2385 orignaux ont été abattus durant l’année. Un constat en hausse qui ne risque pas de diminuer, selon le biologiste du ministère de l’Environnement, Jérôme Plourde.  

L’orignal demeure l’espèce de gros gibier la plus populaire auprès des chasseurs. En 2022, 170 000 permis ont été vendus, soit 30 000 spécialement dans la zone 28, le secteur principal de chasse du Saguenay-Lac-Saint-Jean. C’est ce qu’a déclaré le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs du Québec. 

Un constat confirmé par le biologiste du ministère de l’Environnement, Jérôme Plourde. « L’orignal est vraiment populaire au Saguenay. On remarque qu’il y a tout de même eu une diminution de 5 % des permis de chasse accordés, mais la popularité est toujours au rendez-vous. » 

Une baisse de permis qui s’explique par rapport aux modalités de chasse de l’orignal en 2022. Les chasseurs avaient l’interdiction de tuer la femelle orignal. Une restriction qui explique que les permis étaient moins demandés. « Les chasseurs ont seulement 30 % de chance d’abattre un orignal dans l’année. Mais en 2023 les demandes vont de nouveau exploser », a expliqué Jérôme Plourde. L’année 2023 sera permissive. Mâle, femelle et faon pourront être abattus.  

Un inventaire pour analyser les orignaux 

Depuis le 15 janvier 2023, le ministère de l’Environnement procède à un inventaire pour l’année 2023 dans la zone 28. Il s’agit d’une première depuis 2006.  

Pour le biologiste, Jérôme Plourde, cet inventaire va permettre de “vérifier que la population de l’orignal se porte bien, que la production ne rencontre aucun problème, ainsi qu’avoir des chiffres sur la densité des animaux.­”  

Si cette recherche révèle que la population des orignaux est en danger ou que la reproduction est en baisse, des modalités de chasse vont être installées. « Cela peut passer par une modalité de la saison de la chasse à la redéfinir complètement. Mais la possibilité que ça arrive est pour l’instant moindre », a ajouté Jérôme Plourde.

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