Fabrication d’un Teueikan à l’UQAC

Partagez :

Benoît Thisselmagan lors de la confection du Teueikan. (Photo : Sandrine Déry)

 

Benoît Thisselmagan expliquait les étapes de la fabrication de cet instrument traditionnel sacré, le Teueikan, jeudi midi à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Il a aussi expliqué que le nom du tambour, Teueikan, signifie battement de cœur en innu.

« Je suis fier de présenter mon savoir parce que c’est un savoir qui se perdait. Si je n’avais pas été là, ça se serait perdu à Mashteuiatsh », explique Benoît Thisselmagan.

Le Centre des Premières Nations Nikanite a accueilli l’artiste Benoît Thisselmagan pour faire part de son savoir-faire aux étudiants de l’université. Le centre a décidé d’inviter M. Thisselmagan puisqu’« il est une des rares personnes que je connaissais qui fabrique des Teueikans sacrés », explique l’agente de liaison Nikanite, Vicky Villeneuve. L’objet est souvent utilisé dans des cérémonies et des rassemblements. Il est accompagné de la danse Makusham ou même de chant.

Thisselmagan dit qu’il veut « garder le Teueikan vivant ».

Le Teueikan est fabriqué à partir du caribou, puisqu’il est sacré dans la culture autochtone. Que ce soit des instruments pour sa fabrication que du matériel une grande partie de l’animal est utilisé pour la fabrication de l’instrument. Malheureusement, cet animal est en voie de disparition donc il utilise de l’orignal pour le remplacer.

Pour sa fabrication et son utilisation doit être fait seulement par des aînés. Ils doivent aussi rêver de l’objet sacré pour le confectionner et en jouer.

Tout au long de la démonstration, le public était attentif à chaque mouvement que faisait M. Thisselmagan.

En plus de cette démonstration, le musicien et ami de Benoît Thisselmagan, Mike Paul, a performé des chants traditionnels innus avec le Teueikan. Lors de sa prestation, le public bougeait avec le musicien.

Cette activité avait pour but d’échanger, de partager et de rapprocher.

Partagez :
Avatar photo