Saguenay, ville du Rock ?
Trois groupes de la région accèdent à la finale provinciale du concours Lévis, ville du Rock. Il s’agit d’une première pour le concours et pour la région.
Après huit éditions, le concours Lévis, ville du Rock a permis pour la première fois à sept groupes du Saguenay-Lac-Saint-Jean de participer à une finale locale à la Salle les 4-Barils de Jonquière les 4 et 5 mai derniers.
Pygmate, Unhaven et Aneurysm ont remporté les finales des volets composition rock, composition métal et hommage.
Bassiste et membre de Unhaven, Maxime Boivin, explique que le groupe est content de cette victoire. « Ça nous a fait de l’expérience de scène et ça nous a aidés à nous améliorer. » Selon M. Boivin, ils possèdent un style de musique métal particulier. « C’est ce qui va nous aider à nous démarquer des autres musiciens de Québec [en vue de la finale à Lévis] », estime le bassiste.
Aneurysm, qui est un hommage à Nirvana, a participé au concours « simplement pour s’amuser ». Ayant aucune attente, le groupe a quand même remporté la finale à Jonquière. Pour la suite de Lévis, ville du Rock, ils ne s’attendent, encore une fois, à rien. « Nous allons là pour nous amuser, nous ferons notre show du mieux que l’on peut et nous verrons par la suite », explique le chanteur et guitariste Vincent Verville.
« Nous sommes très fiers d’avoir remporté [la finale régionale] », dit le guitariste de Pygmate, Matt Cook. Le groupe rock francophone a participé à plusieurs concours depuis 2015, mais n’avait jamais réussi à se rendre aussi loin. « Cela représente donc une belle progression », estime le musicien originaire de Québec. C’est aussi une occasion pour aller jouer à l’extérieur de la région.
C’est donc au début du mois de juin que ces musiciens iront à Lévis pour la finale de leur volet respectif.
Une première
L’édition spéciale de Saguenay est le premier pas vers un concours qui sera bientôt revisité. Lévis, ville du Rock sera revampé et deviendra Québec, ville du Rock dès 2019. Le président et directeur général de la compétition, Sébastien Girard, croit que le déplacement du concours dans la Capitale-Nationale va permettre d’aller « chercher une clientèle diversifiée ».
Pour cette huitième édition, l’organisme à but non lucratif avait envie de nouveauté. « Ma copine est originaire du Saguenay-Lac-Saint-Jean et c’était son idée [de permettre à des artistes saguenéens de participer au concours] », raconte Sébastien Girard qui est aussi le producteur du concours.