Une hausse de parieurs québécois dans les dernières années
« Je mise environ 2000$ par semaine, il y a des semaines que je suis dans le négatif comme cette semaine, mais ça ne m’arrive pas souvent » affirme un jeune entrepreneur québécois qui désire garder l’anonymat. De plus en plus de Québécois se lancent dans les paris en ligne. Il s’agit d’un jeu dangereux, mais qui peut rapporter gros.
C’est en 2021 que le Canada a adopté une loi qui légalise les paris sur des événements sportifs qui sont uniques. Depuis l’adoption de celle-ci, plusieurs sites ont ouvert leurs portes et on peut voir leurs publicités un peu partout, à RDS, TVA Sports et même sur Facebook.
Un homme de la région du Saguenay qui souhaite garder l’anonymat a déclaré « C’est tellement facile de rejoindre un site de paris, il y a des publicités partout, tu peux regarder un match de hockey et en bas de l’écran il y a une publicité pour miser sur le match. Aussi, tu n’as même pas besoin de carte de crédit pour miser de l’argent. Une carte de débit suffit ». En 2023, une personne peut parier sur tout. Le hockey, le football et la MMA sont les sports les plus populaires pour miser de l’argent. Il existe plusieurs types de paris, mais deux sont assez populaires : le pari simple et les parlays qui sont une série de plusieurs mises.
« Je fais beaucoup de parlays sur la MMA. Je suis malchanceux, par exemple, je parie sur 3-4 combats en même temps je vais avoir les trois derniers, mais le premier je l’ai perdu donc mes chances de l’emporter partent en fumée. J’ai quand même perdu beaucoup d’argent », a-t-il raconté.
Discipline : La clé de la réussite
Le créateur de la page TikTok primepicks.io fait des paris depuis un bon moment. « Je suis un passionné de sport et je voulais me trouver une façon de me faire de l’argent et j’ai commencé des recherches sur des statistiques avancées. Le but est d’être discipliné, il faut que tu aies une certaine rigueur et que tu saches te contrôler, car c’est assez facile de tomber dans le panneau avec des joueurs qui sont impulsifs et qui doublent ou triplent même leurs mises. Je mise sur des cotes qui ont des valeurs à 1,5 minimum donc si je remporte je gagne 1,5 fois ma mise. »
Une grande partie de la population met de petites sommes sur des événements, mais pour l’homme qui gère la page TikTok québécoise, ce n’est pas le cas. « J’ai un taux de réussite de 73%, je ne dirais pas que je vis des paris, c’est une bonne source de revenus, moi je fais d’autres choses, je suis entrepreneur. Oui, je pourrais vivre de cela, mais j’ai d’autres passions. » Termine-t-il.
